Ce ministre nous déteste déjà
Chère lectrice, cher lecteur,
Au moment où je vous écris, nous n’avons pas encore de nouveau pape (et ça ne saurait tarder…) mais nous avons un ministre de la santé qui commence à montrer les dents contre la santé alternative.
Il faut dire que Yannick Neuder a été nommé à son poste le 23 décembre dernier, à ce genre de date où les politiques font leurs pires coups en douce – autour de Noël ou du 15 août, quand le bon peuple détourne les yeux.
Monsieur le ministre a donc mis quelques mois avant de montrer son vrai visage, ou plutôt de commencer à faire le sale boulot qu’implique désormais ce poste.
C’est ainsi que le 14 avril dernier, Mr Neuder a éructé tout un discours à l’Assemblée Nationale concernant la « désinformation en ligne ».
En effet, comme vous le savez, il serait scandaleux que les laboratoires pharmaceutiques ne contrôlent pas l’information publique en termes de santé !
Un peuple qui s’instruit lui-même sur sa santé, qui soit critique des manipulations et des protocoles expérimentaux qu’on veut lui faire subir malgré lui, quelle horreur !
Heureusement, le nouveau « Toqué-fada » de la santé est arrivé. Il était temps !
Entre Olivier Véran qui cherchait à égaler l’unité 731, et François Braun qui facilitait l’expérimentation de nouveaux produits sur les patients affaiblis par la maladie, on était en manque de démocidaires en blouse blanche…
Hélas, trois fois hélas, deux semaines à peine après sa « sortie » contre la presse médicale libre et ses relais de plus en plus forts dans les médias institutionnels, « Neuneuder » est tombé sur un os…
Encore un vaccin assassin
Dans les îles, il y a des maladies qui peuvent être assez graves, et celle du Chikungunya est l’une d’elles.
La méfiance des ultramarins pour les politiques médicales décidées à Paris est assez vive depuis l’affaire du chlordécone aux Antilles, ce pesticide dont les effets sanitaires ont été catastrophiques.
Il en est ressorti l’idée que la vie n’avait pas la même valeur en métropole et dans les territoires ultramarins.
Mais à la Réunion, vue la virulence du Chikungunya, qui avait causé plus de 200 morts lors de son apparition il y a 20 ans, la population n’avait pas d’autre moyen que de se prêter à la vaccination.
Sauf que…
Il y a quelques jours, trois retraités souffrant d’une santé précaire ont subi de vifs effets indésirables ayant entraîné la mort de l’un d’eux1.
De sorte que les plus de 65 ans ne sont plus désormais « ciblés » par la campagne d’inoculation du vaccin Ixchiq, ici mis en cause.
Vous vous imaginez, les bonnes gens pensaient encore que les vaccins étaient des produits sûrs !
Il faudrait vraiment avoir l’esprit mal tourné pour penser que le gouvernement n’abuse pas la population en forçant l’administration de ces produits…
Ce gouvernement travaille-t-il pour les Français ?
Manuel Valls, ancien premier ministre, ministre actuel des outre-mers et champions toutes catégories de l’arrivisme politique, est monté au créneau pour défendre le « vaccin » Ixchiq2.
Il faut dire que pour l’instant, les 9 morts récents du Chikungunya laissent augurer d’une balance bénéfice-risque encore favorable à l’injection précitée.
Mais il s’agit toujours de savoir qui est mort et comment.
Inoculer à une population entière un produit qui a obtenu de façon indue une autorisation de mise sur le marché, pour éviter la mort d’une poignée de gens qui sont déjà dans un état de santé critique, cela a un nom.
Ça s’appelle de l’empoisonnement.
Exactement de la même façon que cela s’est passé durant la crise sanitaire. Ce qui fait que les laboratoires se retrouvent deux fois gagnants : et en écoulant leurs produits, et en traitant à vie les gens qu’ils ont rendus malades.
Nous voyons alors que ce qui s’est passé durant la pandémie n’était pas seulement l’acmé de la collusion entre gouvernement et laboratoires pharmaceutiques…
Nous vivons dans une pharmacratie définitivement installée. Et « Neuneuder » a décidé de la défendre bec et ongles, sans la moindre finesse ni la moindre pudeur.
« Neuneuder » passe un cap dans la bêtise
Notre neuneu national a donc décidé de créer un label concernant les bonnes informations sur la santé, du lutter contre « l’obscurantisme » qui « peut tuer », notamment dans le cas de refus de la chimio.
Il est vrai que des gens qui arrêtent une chimio désespérée pour essayer de mourir en paix avec des traitements moins durs – comme nous l’a illustré Michel Houellebecq dans son roman Anéantir – c’est vraiment un drame absolu…
Il revient à tout Français de rapporter à l’industrie pharmaceutique jusqu’à son dernier souffle, semble-t-il nous intimer. C’est un devoir civique !
Dans un accès de bêtise supplémentaire, Neuneuder a admis que le gouvernement ne devait pas lui non plus divulguer des fausses informations3.
On hésite entre le rire et les larmes, tant le gouvernement raconte n’importe quoi en termes de santé publique depuis la crise sanitaire.
Clou du spectacle : toujours selon Neuneuder, il faudrait se méfier des associations que fait Robert Kennedy Jr. entre autisme et vaccination !!
Là aussi, ce serait une vraie tragédie (pour les labos et les politiques) si la vérité allait à l’encontre de la croisade « stratégique » du gouvernement contre la désinformation…
Eh oui, quand le mensonge sanitaire d’État devient « stratégique », c’est que le gouvernement admet qu’il est un régime médical et non plus démocratique.
Un gouvernement qui entend bien faire malgré lui le « bien » de ses administrés… en leur prenant de l’argent du berceau (avec les 12 vaccins obligatoires) jusqu’à l’injection d’euthanasie qui sera bientôt légalisée…
A quand un Robert Kennedy français ?
Si Robert Kennedy Jr. dérange, et en particulier les pharmacrates français, c’est donc une excellente chose.
Que la France n’ait même pas été capable de fournir un simili-vaccin lors de la crise sanitaire, cela change la définition même du terme « stratégique » lorsqu’il est employé dans la bouche de nos dirigeants.
Ce qui est stratégique pour eux, n’est pas stratégique pour le reste de la population.
D’ailleurs, l’industrie pharmaceutique française, avec ce qu’elle pouvait apporter d’avantages en termes de santé publique, est doucement en train de mourir…
Nos dirigeants travaillent pour les labos étrangers, comme les étroites relations entre Macron et Pfizer en ont donné l’exemple.
Même le doliprane est passé sous pavillon américain désormais, et les emplois qu’il implique en France sont sur la sellette4. Naturellement, le gouvernement n’a rien empêché – juste posé les habituelles garanties inefficaces.
Ce que prouve Robert Kennedy Jr., c’est qu’une autre politique de santé est possible, et que de la critique du « tout-pharmaceutique » peut émerger un souci réel et démocratique de prendre soin de la population.
Qui sait, cela arrivera aussi de ce côté de l’Atlantique…
En attendant, Neuneuder aura fort à faire, parce que nous avons résisté à plus coriace que lui.
Portez-vous bien.
Dr. Thierry Schmitz
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