Jeux Olympiques : les fous du contrôle sont de retour

Chère lectrice, cher lecteur,

Sur le sport, j’ai toujours été partagé. Entre l’admiration pour le dépassement de soi, et l’endoctrinement des masses. 

Maintenant que la balance a nettement penché du côté de la promotion d’une société de surveillance, mon parti est clair : je suis anti-J.O. !

L’expérience nous a appris que les dispositifs de sécurité nous sont tôt ou tard imposés dans le domaine de la santé.

Nous savons comment cela finit : par des services dégradés et une médecine inhumaine. 

En somme, quand la société de surveillance se refait une santé, c’est systématiquement au détriment de la nôtre. Il est donc temps, à nouveau, de surveiller nos gardiens. 

Le QR code, cet ami qui ne vous veut pas du bien

A l’occasion des prochains Jeux Olympiques de Paris, cet été, va resurgir le très désagréable QR code.

Non seulement il empêchera les riverains d’accéder à leur résidence librement, mais il va faire régner à nouveau l’ordre policier dans la capitale française. 

Le QR code, c’est cette espèce de « super code barre» qui permet, une fois scanné, de dire si vous êtes en conformité avec les prérequis sécuritaires imposés par l’Etat. 

Pour ces « J.O. », le gouvernement avait exigé le recours à la reconnaissance faciale – le fait de pouvoir suivre chaque citoyen dans l’espace public. 

Ne l’ayant pas obtenue, il devra se contenter d’un autre procédé totalitaire, la « vidéosurveillance algorithmique ».[1] 

En somme, il s’agira non plus de surveiller les personnes mais de repérer des situations… 

Or la question de la surveillance systématique, depuis la crise sanitaire, se trouve être une question de santé

Chaque fois que nos droits à la privauté reculent, notre droit à une santé libre en fait autant. 

Les principes de « sécurité » que l’on teste pour les grands évènements se retrouvent finalement implémentés dès qu’il y a la moindre urgence sanitaire, et toujours avec la même perspective : 

Vous faire payer pour des soins dangereux, avoir accès à vos données de santé, et vous empêcher de vous soigner comme vous l’entendez. 

A cette fin, les jeux olympiques ne sont qu’une manœuvre un peu plus grandiose que les autres pour réhabiliter le QR code, qui a si mauvaise presse depuis la crise sanitaire. 

Mais il existe une autre technique pour rendre « cool » toutes les mesures sécuritaires, même celles qui conduisent au retour de l’esclavage. 

Elle s’appelle le nudge

Pucer les humains comme les animaux 

Il se trouve que le nudge a été utilisé sans cesse pendant la crise sanitaire. 

Derrière ce terme curieux, il s’agit seulement de lancer des hameçons idéologiques pour voir si le grand-public mord ou pas. 

L’avantage est que le nudge donne lieu à des expérimentations réduites, qui servent ensuite de modèles lorsque des « événements catastrophiques », ou du moins présentés comme tels, imposent un nouveau recul des libertés. 

Ce nudge est particulièrement fructueux à l’intersection des domaines de la surveillance et de la santé. 

La santé justifie la surveillance, et la surveillance justifie l’extorsion sous des prétextes de santé. 

Ainsi, en septembre dernier, nous avons eu droit à un nudge aussi pur que dégoûtant.

France Info nous a fait la promotion du puçage des êtres humains, comme une possible nouvelle mode…[2]

Or dès le début de la crise Covid, j’avais déjà sonné l’alarme.[3]

Car c’est évidemment le bétail que l’on marque, que l’on tatoue, que l’on puce. 

Et si l’on nous traite comme du bétail, rien ne nous empêche, tôt ou tard, de finir comme du bétail…

Pour berner les masses, faites leur croire qu’elles sont d’accord

Il est désormais d’usage de vous faire croire que le « progrès » va désormais trop vite pour qu’on puisse le freiner.

Il en va ainsi exactement comme du « vaccin » Covid : on vous dit d’abord qu’il n’y a pas d’alternative, que tout le monde va accepter, et que vous y serez vous aussi contraint, tôt ou tard. 

Et puis, en fait, non. Ceux qui ont refusé n’en sont pas morts ; et beaucoup de ceux qui ont accepté s’en sont mordus les doigts… 

Alors le « progrès » que l’on nous a vendu est apparu sous son vrai jour : faire passer la perte de nos libertés pour quelque chose d’inévitable.

Tellement inévitable que l’accepter serait en fait à la mode, tendance, voire carrément « cool ». 

Nous pensent-ils vraiment si crédules ? 

La bonne vieille oppression a juste changé de nom

Le problème est que l’on se sert du nudge non pas pour faire vendre des produits, mais pour vous inciter à céder sur ce qui vous est le plus cher : vos libertés. 

Dans ce cas, nous revenons à un problème philosophique beaucoup plus ancien : celui du recul de la dignité humaine face au progrès technique… 

Dès que le premier forgeron parvint à travailler le premier morceau de cuivre, apparurent la chaîne et le boulet, afin d’ôter aux esclaves toute possibilité de fuite.

Un borborygme d’exultation s’en est suivi. Il poursuit son sinistre écho tout au long de l’Histoire. On l’a encore entendu récemment. 

Il suffisait de tendre l’oreille quand Cédric O, l’ancien secrétaire d’Etat français du numérique, nous disait que la reconnaissance faciale était « le sens de l’Histoire ».[4]

Comme si l’Etat ne pouvait pas s’empêcher de vous surveiller en permanence. Comme si vous étiez l’instrument de son intérêt, et non pas lui, l’instrument de l’intérêt général. 

L’esclavage atteint son apogée au XXIe siècle…

La pensée aussi totalitaire qu’officielle de Cédric O n’a pas suscité la moindre réaction de la part de la gent journalistique.

Pourtant, c’est une réalité : le progrès se fait toujours contre nous d’abord, c’est pour ça qu’il faut être vigilant. 

C’est pour ça aussi qu’il ne faut jamais accepter l’innovation technique sans réfléchir, et sans réserves sérieuses. 

Aujourd’hui, il y a 25 millions d’esclaves dans le monde. C’est plus qu’il n’y en a jamais eu à aucune époque. 

Est-ce dire que l’Histoire n’a jamais été QUE du progrès ? 

Vous croyez vraiment que plus de technique, c’est plus de liberté ? 

Quand tant de gens n’arrivent plus à décrocher leur regard des écrans ? Au risque de détruire leur vie de famille, leur vie de couple, leurs amitiés réelles ? 

En fait, la chaîne du premier esclave n’a jamais été complètement brisée. 

C’est à vous qu’il revient de décider si vous préférez des chaînes ou des limes pour les scier. 

La laisse invisible : ultime raffinement des gouvernants

Dans l’article de France Info, la puce est une laisse invisible, que l’on vous incite à adopter parce que c’est pratique. 

Après tout, un chien a beaucoup moins de souci qu’un humain. 

C’est facile, c’est rapide, me direz-vous ? Tout comme manger dans une gamelle. 

Il suffit qu’on vous donne l’habitude de manger à quatre pattes, et vous n’aurez plus le réflexe de mordre quand la pâtée deviendra infecte. 

« C’est beaucoup plus sûr, vous ne risquez pas de vous faire voler », vous assure-t-on. 

Comme si on allait se priver de vous retirer votre puce, si on peut tout vous prendre du même coup… 

Surtout dans un Occident qui régresse vers une violence toute médiévale, et où les femmes ne peuvent plus sortir tranquilles dans la rue. 

Mais si vous n’êtes pas convaincu, on peut aussi vous forcer la main. 

La numérisation, c’est le vol 

Certains commentateurs américains, suite à l’adoption d’une loi californienne (la loi 553) qui dépénalise le vol à l’étalage, se sont demandés si elle ne servait pas à créer un totalitarisme entièrement numérique.[5] 

D’abord on arrête de condamner le vol à l’étalage, devenu trop fréquent à cause de la pauvreté, mais…

Ensuite on exige que vous vous identifiiez avec votre portable pour aller au supermarché… Et puis, la puce à son tour devient obligatoire… 

Et après, on vous dit ce que vous avez le droit d’acheter ou pas, selon votre revenu, votre « consommation carbone », votre conformité idéologique avec le gouvernement… 

Cela fait une excellente raison de mettre enfin en place ce crédit social à la chinoise, qui criminalise la liberté de pensée et d’expression – et donc de choix.

Et sans liberté de choix, il n’y aura plus ni santé ni bien-être : on vous dira quoi croire, on vous fera croire que c’est ça le bonheur. 

Et ça commence par être léger bien sûr, et cool en plus, « débarrassé des contraintes matérielles ». 

Or quand on vous interdit d’utiliser votre portefeuille, c’est que l’argent en circulation n’a plus de valeur. 

Et si vous n’avez plus de clef, c’est que vous n’avez plus de chez-vous. 

Votre domicile ne vous appartient plus, puisqu’on peut vous en interdire l’accès à tout moment, sur une simple suspicion. 

Les suspicions sont fréquentes et rapides désormais…

Pour rester en bonne santé, restez libre

Car une simple suspicion, comme sous l’Union soviétique, brise une vie. 

C’est le cas de l’accusation de viol portée il y a quelques mois sur l’acteur Russell Brand, sans la moindre procédure juridique, à partir de témoignages vraisemblablement fabriqués avec l’intelligence artificielle.[6] 

Russell Brand a eu le tort d’être très critique contre Big Pharma – au point d’être suivi par 6,6 millions de spectateurs sur Youtube.  

Il a surtout eu le mauvais goût de montrer à la télévision, à une heure de grande écoute, combien les actions de Big Pharma ont fait de millionnaires durant la pandémie.[7]

Le pouvoir médiatique et pharmaceutique sont alliés, c’est un réalité. Mais dès lors que nous nous habituons aux dispositifs sécuritaires, la suspicion s’étend à tous, puisque tout le monde est surveillé… 

Les QR Code, la reconnaissance faciale, la puce électronique… ce sont des menottes qui n’attendent que de se refermer sur vos poignets. 

En fait, l’odieuse et ancestrale chaîne de cuivre a laissé place à une laisse invisible que sont les dispositifs de surveillance électroniques. 

Et le plus scandaleux, c’est que l’Etat fasse lui-même la promotion de cet asservissement avec l’argent des asservis ! C’est ainsi que l’on vous incite à vous faire pucer sur France Info, chaîne du service public ! 

Donc n’oubliez pas : pour être en bonne santé, restez libres. 

Sinon vous aurez la santé qu’on aura choisie pour vous. Et la mauvaise santé rapporte beaucoup plus à la bourse que la bonne, malheureusement. 

Dr. Thierry Schmitz

Sources

[1] JO Paris 2024 : de la vidéosurveillance algorithmique à la reconnaissance faciale, il n’y a qu’un pas, Libération, Mars 2024.

[2] Puce sous-cutanée : nos clés ou notre carte bancaire toujours à portée de main avec un implant électronique dans la paume, France Info, Septembre 2023.

[3] Storing medical information below the skin’s surface, MIT News Office, Décembre 2019

[4] https://www.youtube.com/watch?v=MJ7ZOn222Ig

[5] https://www.youtube.com/watch?v=CiT7f-e8ygg

[6] https://www.youtube.com/watch?v=iwF8fd5Q27A

[7] https://www.youtube.com/watch?v=v7LgO2FIoa4

18 commentaires sur “Jeux Olympiques : les fous du contrôle sont de retour

  1. Bonjour Monsieur SCHMITZ, je vous remercie du fond de toute mon âme pour vos lettres que je lis depuis qques années. Quel bonheur de pouvoir “déguster” vos analyses préventives! Je les transfère à ma famille, à mes amis car elles posent les fondations d’une vraie vie HUMAINE. Le futur qui pointe (et parfois déja le présent) me fait peur et les “éclairages” de personnes comme vous sont absolument nécessaires! Vous avez toute ma reconnaissance pour votre courage et votre intégrité
    Sincères salutations Gérard Faggio

  2. J’ai vécu cette privation de liberté à l’arrivée de la flamme olympique à Besançon. Alors qu’il faisait très chaud, on m’a obligée, à l’entrée du site, à jeter à la poubelle ma bouteille d’eau en plastique. j’ai bu l’eau devant eux, pour bien leur montrer que ce n’était que de l’eau, pas un explosif !!! Rien à faire : si je ne jetais pas ma bouteille, je ne rentrais pas … Ahurissant !

  3. Bonjour Docteur Schmitz,
    Je suis entièrement d’accord avec vous, j’ai 86 ans passé et ne suis pas vaccinée. Je suis de plus en plus anxieuse quant à l’avenir de mes petits enfants (28 et 34 ans) qui, marié et l’autre en couple, hésitent de faire des enfants à cause de l’avenir qui les attend….si c’est pour les voir malheureux disent ils.

  4. Je suis entièrement d’accord avec vous Dr Schmitz , sournoisement on nous imposent des objets connectés et nous affirment que c’est ce qu’il y a de mieux pour tous ! Ils vont de + en + loin et franchement cela me terrifie… On en dictature non dite mais présente partout.
    Je n’ai même pas voulu faire mettre une puce à mon chien alors pour moi ce n’est pas demain la veille !
    Restons vigilants et méfiance à tous les étages.
    Delphine

  5. Monsieur,
    Votre texte est admirable. J’abonde dans votre sens. L’un de pires paradoxes de notre société réside dans le fait que ce sont les honnêtes gens qui sont surveillés alors que les pires crapules, voyous, délinquants, mènent leurs affaires en toute quiétude. Et que ceux qui dénoncent cette aberration, sont discriminés ! Il est bien ardu de lutter à contre courant. Je vous félicite d’appartenir à cette race d’homme lucide et qui refuse d’abdiquer. Merci.

  6. Je ne commenterai pas le sujet traité avec beaucoup d’humour. Entièrement d’accord avec votre analyse !
    Je me permets de vous demander de continuer d’évoquer l’avancée technologique avec autant de brio surtout lorsqu’il s’agit de santé et de liberté.
    Je ne suis vaccinée contre rien malgré mes 78 ans et mes journées passées dans mon jardin.
    BRAVO A VOUS et MERCI !

  7. Merci Docteur Schmitz , votre article sur ce qui est en train d’être mis en place explique tout à fait ce que je ressens sur le “changement de société ” que l’on veut nous imposer , vous décrivez très bien la triste réalité du péril qui guette l’humain .

  8. Cher Docteur Schmitz,

    Je vous remercie infiniment pour cet article, c’est agréable de voir que des personnes beaucoup plus intelligentes que moi pensent la même chose que moi.

    Je fais partie des chanceux qui n’ont pas eu à se faire vacciner par obligation professionnelle et donc je ne l’ai pas fait. C’est d’ailleurs comme cela que j’ai découvert votre infolettre, en cherchant des solutions alternatives et j’en suis ravie.

    Beaucoup de gens chez moi en Martinique ont résisté à la propagande vaccinale du gouverne-et-ment et pour la plupart d’entre eux cela avait un rapport avec l’esclavage (ici beaucoup de choses sont en rapport avec l’esclavage, la résilience, la colonisation) et la politique colonialiste de la France et à cause de cela la président de la République (acting as) s’est largement fait détester par la population.

    En tout cas comme disait Laviliers “on arrive bientôt 19-84” mais non nous y sommes déjà, en plein dedans.

    Merci d’être ce que vous êtes et de nous en faire profiter.

  9. Non vaccinés de 81 et 82 ans nous résistons, ma femme et moi sommes conscients de la dérive actuelle. Merci pour votre article.

  10. Un pas de plus vers ” Le meilleur des Mondes ” …
    C’est comme la 5G que l’on veut absolument nous ” vendre ” pour notre confort pendant qu’elle permettrait de nous ” suivre ” ,alors que l’on ne peut même pas encore téléphoner dans des zones isolées …

  11. Merci Docteur, j’avais l’impression d’être une extraterrestre. je me sens moins seule.
    Vous etes tres courageux et combatif. Merci…

  12. Le Dr Schmitz fait partie de cette saine aristocratie de vrais médecins,
    fidèle au serment d’Hippocrate et capable de contester un ordre
    inique qui veut régner par le bioterrorisme… Je lui accorde toute ma
    confiance.

  13. Entièrement d’accord avec votre analyse. Je pense depuis quelque temps à rédiger un article sur le nudge et autres mesures coercitives (paquet de tabac, radar automobile, vidéosurveillance…)
    A lire sur le sujet “les furtifs” d’Alain Damasio.
    Bien à vous
    Pascal Brunet

Si vous avez une question sur cet article, vous pouvez la poser ci-dessous.

En raison du nombre important d’inscrits, le Dr Schmitz ne pourra pas vous répondre personnellement. En revanche, il prendra connaissance de votre question et répondra aux questions les plus fréquemment posées et mettant les réponses au dessous l'article.

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