Et si Voltaire avait raison ?
Chère lectrice, cher lecteur,
« Il faut cultiver notre jardin » dit Candide à Pangloss dans Candide ou l’Optimiste de Voltaire.
Excellente leçon !
Et elle concerne aussi bien notre esprit que… nos potagers et nos vergers !
Pendant le confinement, vous avez peut-être eu le temps de lire.
D’ailleurs, je serais ravi d’avoir vos conseils de lecture dans les commentaires !
Mais aujourd’hui, je voudrais vous parler de jardinage.
Certes, je reconnais que mon expérience n’est pas grande dans ce domaine…
Ma passion est de soigner les gens avant tout, sinon j’aurais choisi d’être jardinier !
Toutefois avoir quelques réserves de nourriture à soi pourra être d’un secours non négligeable à l’avenir.
Une hausse des prix des denrées alimentaires
Le prix des denrées alimentaires a augmenté et continuera d’augmenter.
La plupart des pays du monde ont arrêté de vendre leur nourriture lors de la crise sanitaire pour la garder pour eux… sauf la France !
Nombre d’analystes ont pu ainsi s’inquiéter légitimement de la vente en masse de blé tendre français (le froment) au Maroc, à l’Egypte et à la Chine, avec même des records d’exportation dans ce dernier cas.
Ceci est confirmé par le journal des professionnels du secteur lui-même1.
D’autre part, le blé dur vient déjà à manquer sur le marché international, ce que les acteurs français du secteur semblent tenir pour une bonne nouvelle, puisque cela implique qu’ils puissent vendre plus cher leurs récoltes1.
Le président Emmanuel Macron a pourtant clamé, dans son discours du 12 mars 2020, que « déléguer notre alimentation est une folie ».
Cela n’empêche pas les coopératives paysannes de s’inquiéter, non pas d’un risque de disette, mais d’un risque de hausse des prix.
La situation ne s’améliorera pas si la France s’abstient de faire des stocks stratégiques alimentaires, comme l’a déploré Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA, le plus important syndicat paysan, dans le magazine Usine Nouvelle2.
Privilégiez les protéines végétales et les conserves
Je ne pense pas qu’en Europe, les personnes qui ont des revenus moyens risquent de subir la faim.
Par contre, la déshérence qui s’est installée pendant le confinement risque de devenir la norme pour beaucoup de personnes indigentes.
Si le prix de la nourriture monte, les qualités nutritives de la nourriture ne seront hélas plus la priorité, or c’est bien ce qu’il faut exiger de la nourriture : la qualité !
Les produits fermentés sont le nec plus ultra de l’alimentation.
Je parle ici de la choucroute et du kimchi, et de tous les aliments conservés dans la saumure (dont les cornichons).
Non seulement ils se conservent longtemps, mais leurs qualités nutritives et digestives demeurent excellentes.
Et la choucroute contient beaucoup plus de vitamine C que le chou lui-même !
Je vous l’ai déjà dit avant : privilégiez les protéines végétales (légumineuses surtout : pois chiches, pois, fèves, soja, lentilles, haricots).
Les conserves de thon, de sardines, de maquereaux sont un vrai plus…
Il est extrêmement important de regarder au prix et à la qualité de ce type de conserves.
Aujourd’hui, certaines boîtes de sardines montent jusqu’à près de 100€ le kilo, tandis que d’autres, à un prix abordable, sont préparées avec une huile et des poissons de très mauvaise qualité. Le mieux reste d’essayer avant d’acheter de grandes quantités.
Les conserves qui contiennent du plastique, ne sont pas ce qu’il y a de plus sain ni de plus écologique.
Toutefois, elles conservent plutôt bien le goût des aliments, et leurs qualités nutritives. Elles représentent une sécurité spécialement si vous habitez en ville.
A la campagne, vous aurez moins de difficultés à vous approvisionner, particulièrement si vous avez déjà l’habitude d’acheter directement aux producteurs.
Que cela ne vous empêche pas de cultiver votre propre potager et votre propre verger ! Ces produits-là sont sains et gratuits ! J’y reviendrai très vite.
Faites-vous plaisir en cette période
Si vous devez faire des achats de conserve, évitez les produits trop salés, qui sont mauvais pour la santé sur le long terme et difficiles à digérer.
Mais voici mes quelques conseils « plaisir » :
- Garnissez votre garde-manger d’un ou deux fromages à pâte dure qui se gardent longtemps à la bonne température.
Malgré le sel et les inflammations digestives qu’ils peuvent créer, ils peuvent vous remonter le moral le cas échéant, et ce n’est pas à négliger dans les périodes délicates.
- Je suis très critique vis-à-vis de la charcuterie, que je déconseille habituellement, car extrêmement inflammatoire.
Mais le jambon dans une cave se conserve plutôt bien, et une tranche de temps en temps ne vous causera pas de dommages irréversibles.
- Le chocolat– noir, cela va de soi – se conserve bien et est une excellente source d’antioxydants, qu’il est important de garder avec vous. Il faudra toutefois vous retenir de dévorer vos réserves !
- Il en va de même pour l’ail et les oignons qui se conservent plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Toutefois, faites très attention à ne pas conserver les oignons avec d’autres fruits et légumes, car cela les fait mûrir à toute vitesse.
- Les fruits et les légumes secs ont en général perdu leurs qualités nutritives, il vaut donc mieux privilégier leurs équivalents en bocaux. Si vous pouvez vous fabriquer vos propres bocaux de fruits et de légumes, et conserver vos produits dans la saumure ou dans l’alcool, n’hésitez pas.
La saumure, après tout, ce n’est que de l’eau salée (à raison d’au moins 3,5% de sel) !
L’alcool pur alimentaire n’existe pas à la vente tel quel en France. Le mieux que vous puissiez trouver est de l’alcool rectifié polonais, qui coûte le prix exorbitant de 80€ le litre.
Dès la réouverture des frontières, vous pourrez vous procurer de l’alcool italien (« puro » ou « purissimo »). Le rhum blanc reste aussi une solution pour la conservation des fruits sur le long terme.
A ce titre, il ne sert pas à grand-chose de faire des réserves d’alcool, c’est vraiment le genre de denrées dont les pays francophones ne manquent pas !
Tant que les supermarchés resteront ouverts (et on voit mal comment il pourrait en être autrement), il y aura de l’alcool à vendre !
Cultivez votre jardin
Si vous avez un terrain ou même un petit jardin, profitez-en pour gagner en autonomie alimentaire.
Certes, si votre terrain fait moins de deux hectares, il est impensable d’atteindre l’autosuffisance. Toutefois, quelques plantes peuvent faire la différence pour vous apporter les bonnes vitamines et les bons minéraux.
Je ne peux que vous recommander de vous intéresser autant que possible à la permaculture.
De mon côté, je n’ai guère le temps de m’y consacrer, aussi je privilégie des cultures extrêmement simples.
Les arbres fruitiers sont solides. Les pommiers et les poiriers tiennent très bien les latitudes élevées. Si vous habitez plus au sud, vous pouvez privilégier des fruits et des légumes plus tendres, colorés et goûtus comme la pêche, la nectarine, la prune.
Autres sortes de végétaux très simples à faire pousser : les racines telles que la pomme de terre, le navet, l’oignon.
Pour éloigner les parasites et les moisissures, je fabrique mon propre purin de prêle, à partir de cette petite plante très ancienne (plus que les dinosaures !) et très résistante.
Il suffit de faire :
- Macérer 1kg de prêle des champs hachée, sans les racines, dans 10 litres d’eau ;
- Attendre entre une et deux semaines, et quand les bulles de fermentation arrêtent de se former, c’est bon ! Votre « purin » peut se conserver au frais, à la cave !
Diluez à 1 pour 20 sur les plantes jeunes, et à 1 pour 5 pour les végétaux adultes. Et ne traitez pas trop souvent ! Ce remède est déjà très efficace.
Prenez soin de vous,
Dr. Thierry Schmitz
Bonsoir, et comme je vous l’ai déjà dit vous êtes bien sympathique!
je suis à 100% d’accord avec tout ce que vous dites. Les gens doivent redécouvrir certains aliments simples qu’ils ont délaissés pour en acheter des plus chers et déjà prêts…
Je n’ai pas de terrain, mais une fenêtre dans la cuisine… on peut aussi s’inventer plein de manières de cultiver chez soi. C’est dommage que je ne puisse pas laisser de photo, car je vous aurais montré mes gousses d’ail dans un peu d’eau, qui ont fait des racines et des feuilles magnifiques, utiles quand on en a besoin pour la salade!
Prenez soin aussi de vous! Bien amicalement.
Evelyne
La France a vendu beaucoup de blé ce printemps, c’est normal, elle en vend tous les ans et elle viens de profiter d’une hausse du cours mondial. De quoi se plaint-on? Il faut libérer de la place dans les silos en prévision de la nouvelle récolte qui s’annonce bonne. Cela n’empêche pas que la norme en matière de report de stocks stratégiques soit respectée.
Bonjour, j’habite en montagne, j’ai 77 ans et je fais toujours mon jardin, bio (si possible) car avec ce que nous balancent les avions (qui ont recommencé à sillonner le ciel) sur la tête, il est fort difficile de savoir si l’on peut manger vraiment entièrement naturel. Comme le disait Claire Séverac, qui disait trop de vérités au sujet des épandages contenant des tas de cochonneries toxiques, a été suicidée. Etes-vous au courant ?
Ce matin, dimanche, vers les 10 heures du matin, au milieu des nuages “normaux”, j’arrête mon regard sur une trainée de sans aucun doute plusieurs centaines de mètres, au niveau desdits nuages, et cette trainée n’avait rien de naturel, mais rien de naturel du tout ! Je suis écoeurée de tout !
Mais je continue, courageusement, à faire mon jardin. Je n’ai pas de serre, mais je pense que ça va devenir indispensable. Seulement, en Haute-Tarentaise, nous pouvons avoir des pointes de vent qui arrachent tout et il ne prévient pas toujours !!
En tous cas, mes compliments, au sujet de l’alimentation le plus naturelle possible, qui bien sûr, renforce les défenses immunitaires et donne de l’énergie indispensable dans l’habitacle qu’est le corps humain, “conçu” pour cela !!!
CordialementMichèle
Pourquoi n’écrivez vous plus de choses plus importantes. C’est assez anodin ce que vous nous écrivez les dernières fois. Je privelegiais toujours vos news letters parmi les autres, car elles étaient tellement importantes. Maintenant qu’on est bombardes de nouvelles concernant les menaces de vaccins puces, de gouvernement ma l’intention ne etc. Etc. Vous parlez de… Jardin, de nourriture. Je sais que c’est important. Mais avec toutes ces menaces qui planent sur nous, je pense que je ne suis pas la seule à avoir du mal à avaler de la nourriture.
Quel est votre avis sur toutes ces menaces docteur ?
Conseils de lecture: la mienne!
Parutions des œuvres de François PIALAT
vfpialat@gmail.com
2005 – Au fil des mots – ISBN 2-7475-8452-6
Balade en quatre langues (Allemand, anglais, chinois, français) chez L’HARMATTAN
Bienvenu à ce recueil d’expressions en quatre langues nous faisant découvrir des mots et des expressions courantes de la vie quotidienne. Civilisations européennes et asiatiques se croisent et s’interpénètrent. On constate que chaque civilisation imprime son caractère en fonction de son vécu. Un courant d’idées emporte le lecteur, éveille ses perceptions. Drôle, déroutant, imagés, sonores… Au-delà des mots s’exhalent une couleur, une odeur, un parfum qui leur donnent une sensibilité propre.
Cette centaine de mots choisis par l’auteur au fil de pérégrinations et de souvenirs vient enrichir nos connaissances, sur notre propre vocabulaire et ceux de nos voisins – d’ici et d’ailleurs. Nous découvrons un univers anglo-saxon inhabituel, l’Extrême-Orient apporte sa touche d’exotisme. Chaque mot peut avoir une résonance particulière dans l’imaginaire ou le réel.
Bref, un livre ingénieux pour apprendre en se divertissant, confirmant le dicton : vérité dans les Pyrénées, erreur au-delà.
2011 – Version anglaise parue chez Author House sous le titre
Wonderful Winding Words – ISBN 978-1-4567-8924-4
2007 – Le revers de la médaille – ISBN 978-2-3567-255-9
Diagnostic de la France chez EDILIVRE
Dans cette correspondance entre l’Ami Pile et le Docteur Face nous découvrons certains principes fondamentaux de notre nation découpés en tranches.
Le Docteur Face, en bon chirurgien, établit son diagnostic et tranche dans le vif du sujet. Il analyse la situation et s’attaque de face aux questions que lui soumet son Ami Pile. Il lui répond de manière fine et avisée en maniant la langue française d’un ton acerbe et humoristique empreint de calembours. Un régal de situations burlesques dans un monde en mouvement à la recherche d’un bien-être.
Après son premier livre Au fil des mots ou balade en quatre langues qui nous a menés dans un dédale d’expressions amusantes et édifiantes, voici un second ouvrage prometteur, croquant et craquant sur la destinée de la France. Un diagnostic à mourir de rire dans un monde de souffrances.
2010 – Découverte JAPON – ISBN 978-2-8121-3331-2
Ni bon – ni mauvais chez EDILIVRE
Le Japon se dit en japonais « Nihon » ou « Nippon », le « p » ayant la sonorité d’un « b », le jeu de mots
est donc un Japon : « ni bon – ni mauvais ».
Voici un ouvrage concis et précis sur le Japon d’hier et d’aujourd’hui. L’auteur nous emmène du
Nord au Sud, et nous fait partager ses réflexions sur une civilisation étonnante par ses contrastes.
Un voyage initiatique offrant l’envie d’aller plus loin.
Un arrêt sur image en 1970 d’un Japon sans cesse en mouvement, un ouvrage à consulter de manière zen.
2011- Biographie – ISBN 978-2-332-51394-6
50 ans de vie bien remplis chez EDILIVRE
Voici retracés plus de 50 ans d’une vie trépidante par monts et par vaux en Indochine, en Afrique et en Asie. Après une éducation difficile et une formation à l’étranger pour parfaire des connaissances linguistiques, l’auteur résume sa carrière professionnelle marquée à l’international par des aptitudes diverses. Ici se mêlent vie privée, vie professionnelle et des anecdotes frappantes qui ont façonné un caractère bien trempé.
2013 – Sensationnel double sens – Les sens ascensionnels – ISBN 978-2-332-56143-5
Chez EDILIVRE
Après plusieurs livres de styles différents, et maniant constamment l’humour, l’auteur nous fait découvrir ici un livre aux multiples sens des plus savoureux. Vous allez pouvoir découvrir des mots et des expressions de la langue française comme des montagnes russes. Vous grimperez franco sur les cimes pour redescendre dans les abîmes, vous irez cahin – caha – cahot ! Vous allez être à la fête comme pris sur le fait, vous allez être à l’école comme pris par le col… Au sommet, vous trouverez dans ce recueil plein de subtilités qui vous interpelleront comme une surprise au détour d’un chemin. Vous allez vous amuser et vous instruire. Vous serez emportés par des courants ascensionnels, et ces doubles sens vous feront voir double sans loucher. Sachez savourer les délices de notre langue sans vous la mordre ! Avec un peu de bon sens, vous aurez compris qu’il vaut mieux profiter des bons moments de la vie que de se faire du mauvais sang.
2017 – Mémoires de François Pialat – ISBN 979-10-95201-30-4
Chez Editions Collections de Mémoire
Voici un ouvrage couvrant plus de 60 ans d’une vie privée et professionnelle semée d’anecdotes et d’expériences. Ces quelques lignes permettront aux générations futures d’appréhender les joies et les peines d’un membre de leur famille.
L’auteur a essayé de rester au plus près des évènements qui l’ont affecté pour donner une image réaliste de son parcours. Le fil d’Ariane de ces Mémoires reste celui des langues qui l’ont toujours attiré, pour lesquelles il éprouve une soif insatiable. Les pays et les hommes sont marqués par leur histoire, leur civilisation.
Avec un père aviateur, l’auteur a eu l’occasion de découvrir plusieurs pays avec le souhait de s’ouvrir au monde en essayant de mieux le connaître. Son séjour en Angleterre lui a permis d’acquérir les rudiments de la langue anglaise, mais c’est la fréquentation des universités allemandes de Tübingen et de Bochum qui auront été le déclencheur pour mieux comprendre les enjeux de notre société.
Ses premiers pas dans la vie professionnelle, l’auteur les a faits dans une société anglaise. Par la suite, il a servi d’interprète pour des industriels allemands. Confronté à la traduction, il a énormément appris dans tous les domaines, comme le confirme le dicton : « Vérité dans les Pyrénées, erreur au-delà ». De fait, en étudiant les langues et civilisations asiatiques, entre autres le chinois et le japonais, il s’est rendu compte que les mots ou les actes ont une signification différente ici et là.
Il se devait de retranscrire son ressenti, de laisser une trace de son passage sur tous ces sujets captivants.
2017 – L’ABC du Japonais et du Chinois – ISBN 979-10-95201-31-1
Chez Editions Collections de Mémoire
Les Japonais et les Chinois ont en commun l’utilisation d’idéogrammes pour s’exprimer. Mais le plus intéressant c’est que ces idéogrammes transmettent justement des idées. C’est là qu’intervient la finesse dans la compréhension de la langue qui se rapporte au ressenti de chacun des peuples et à leur civilisation.
On pourrait schématiser en disant que les Chinois sont un peuple lié à la terre tandis que les Japonais sont soumis aux aléas des océans et des mers. Ainsi l’agriculture et l’élevage sont plus ancrés dans la langue chinoise. Le cheval est incontournable avec le cochon, la volaille, le canard laqué, etc. La maison est en bois avec des meubles. Les Chinois sont avant tout des marchands. Le Japonais sera davantage orienté vers la riziculture et la pêche. Les chaumières aux toits en paille de riz, le tatami, le sushi, etc. L’habitation est sobre sans meuble, simplement un foyer au milieu de la pièce. Ils sont à l’origine plutôt des guerriers.
En ce qui concerne l’hospitalité, le Chinois vous accueille à plusieurs avec un extrait de thé en suivant un certain rite, le Japonais sera seul avec vous buvant du thé vert ou du saké. Le Chinois vous recevra au restaurant, le Japonais vous conseillera les onsen, les bains chauds.
Ces différences notoires se retrouvent dans le langage où chaque élément prend une signification particulière qui prête parfois à sourire ; finalement en ayant la même écriture, ils ont du mal à se comprendre. Témoin cet ouvrage qui pourra servir de référence aux étudiants des deux langues.
2018 – Traits de Caractères – ISBN 978-2-310-04190- 4
Du Caractère à la Pensée japonaise ou chinoise.
Chez Editions AMALTHEE
Dans un abécédaire drôle et pertinemment constitué, l’auteur explique et souligne les différences culturelles et linguistiques entre la Chine et le Japon. Basé sur quelque 1850 des 1945 kanji de base qui imprègnent la civilisation japonaise et trouvent leur correspondance en chinois simplifié, sa vocation est de constater les modifications de sens, voire d’écriture, pour montrer la raison d’une possible mécompréhension entre les deux peuples. Les mots choisis renvoient tous à des idéogrammes de base de la langue japonaise mais ils ne composent pas un dictionnaire car ils peuvent avoir d’autres traductions que celles mises en avant ici. L’auteur tente ainsi de percer la pensée respective d’un Japonais ou d’un Chinois en donnant des exemples représentatifs de leur culture.
François Pialat est un passionné des langues étrangères. Après avoir travaillé pour une société anglaise puis servi d’interprète pour des industriels allemands, il se tourne vers les langues asiatiques, notamment le chinois et le japonais.
Livres de François PIALAT disponibles chez les Editeurs ou sur commande chez les libraires, A la page, Amazon, Fnac, etc.
je suis d’ccord avec vous à cent pour cent et je publie votre lettre à tout va , comme les précédentes d’ailleurs, et vous pouvez utiliser ma messagerie et mon nom dans votre pub
merci à vous de tout cœur yolande Tabak
Bonjour
Sans doute une erreur d’unité quand vous parlez d’un jardin, pour être autosuffisant de 2 hectares…ne serait ce pas plutôt 2 ares..
Cordialement
Le ble comme vous le savez est un des importants vecteurs de l’imflammation. Donc manquer de ble n’est pas forcement une mauvaise nouvelle, toute blague mise a part.
Cordiales salutations
http://www.robertvhw.com/pommiculture/
A partager sans hésitation…ca peut etre utile a certain
Si vous voulez démarrer un verger de 3 a 5 hect ou plus , ce petit manuel est un outil pratique pour s introduire au complexe monde de la pomiculture biologique et , à terme , obtenir un ratio convenable de pommes de premier choix certifiées bio. Pourquoi ne pas l’inclure dans un projet de ferme biologique diversifiée et équilibrée ( verger+maraîchage+petit élevage+transformation etc….)et échapper ainsi aux problèmes découlant de la monoculture ! etc……J’ espère que ces presque 20 ans d’expériences et d’expérimentations en pomiculture biologique vous feront gagner du temps, de la recherche , de l’argent et de l’énergie et vous aideront à garder bien vivante votre passion !!!J ai termine cette experience en 2004…mais presque tout son contenu est a jour !!!
Je vous conseille de lier ‘la servante écarlate’ de Margaret Atwood au cas où vous ne l’auriez pas déjà lu.
Je viens vous apporter une information pour vos fruits à conserver dans l’alcool :
une entreprise de ma région vend de l”alcool à 90° par internet.Voici le site :
Nadal alcools. Le litre coûtait il y a deux ans autour de 40 euros le litre.
Ils vendent par grosses quantités mais aussi au litre quantité que j’avais commandée pour fabriquer mon vin de noix.!
Merci pour vos articles toujours intéressants
Je suis surprise que vous annonciez une surface nécessaire de 2 ha pour arriver à l’autonomie alimentaire. En effet, avec 100 m² par personne, il est possible de subvenir aux besoins en végétaux et avec 1000 m² à l’ensemble des besoins.
Par ailleurs, il existe des aliments hautement énergétiques et très bon marché : les graines germées, que l’on fait germer soi-même.
Ma recommandation de lecture (que je me suis appliqué pendant le confinement) est :
« Changez d’alimentation » du Pr. Henri JOYEUX (Édition du Rocher).
Cet exemple est la 7eme édition de 2013, au prix de 19,90€
Docteur,
Juste un petit renseignement que vous connaissez peut-être: les Chinois ont déjà acheté de nombreux hectares à des paysans français qui n’en pouvaient plus d’être maltraités par l’Etat et l’Europe. Les Chinois achètent la production de ces terres!!! Peut-être qu’un jour, les Français devront racheter leur nourriture cultivée en France, aux Chinois!!!
J’ai noté vos recommandations. J’ai de la prêle et je vais préparer du purin aussi. La nature est généreuse et j’en fais partie. Merci M. Schmitz .
Merci pour ces informations. En réponse , j’ai eu le temps de lire
LA CONSTANCE DU JARDINIER
un roman de JOHN LE CARRÉ.
Hélas encore et toujours d ‘ actualité !
J’aime bien vos rubriques Dr Schmitz, elles ne sont pas anxiogènes. L’optimisme est appréciable le matin avant de partir travailler.
Bonne journée à vous.
Bonjour. Il me semble qu’il y a deux infos contradictoires : d’une part vous écrivez :
“Je vous l’ai déjà dit avant : privilégiez les protéines végétales (légumineuses surtout : pois chiches, pois, fèves, soja, lentilles, haricots).”
Et d’autre part :
“Les fruits et les légumes secs ont en général perdu leurs qualités nutritives”
Car les protéines végétales que vous citez et qu’il faut privilégier sont les légumes secs dont vous dites ensuite qu’ils ont perdu leurs qualités nutritives….?????
Le jardin à la maison : OK
Ça ne coûte rien ? Fausse idée, il y a les graines, les plants, la fumure autre que l’engrais vert utile mais pas assez fertilisant si on veux une quantité suffisante pour justement faire des conserves, surtout si on ne dispose de peu de terrain. Quand aux produits de traitement naturel, tout le monde n’a de prêle chez lui, et si on l’achète en jardinerie, c’est très cher. L’eau d’arrosage… Les outils et petites fournitures.
Et sans compter les heures passées pour amener une récolte… C’est bien pour les retraités, car si on travaille… J’ai un jardin… J’ai travaillé dans une ferme et je peux vous dire que c’est loin d’ être évident de produire suffisamment de légumes pour manger et faire les conserves pour une famille. Ne parlons pas des arbres fruitiers qui sont encore plus difficile à gérer tant il y a des maladies et des insectes nuisibles… Il faut le vivre pour en parler. Merci de me lire. Bonne continuation