
Le coup d’État mondial n’aura pas lieu
Chère lectrice, cher lecteur,
Donald Trump a signé le décret visant à retirer les États-Unis de l’Organisation
mondiale de la santé (OMS) [1] , et Javier Milei, président de l’Argentine, a fait de
même.
Cela représente un tournant considérable pour nous tous qui tenons à rester
maîtres de notre santé.
En effet, il ne vous aura pas échappé que lorsque les Etats-Unis quittent une
institution internationale, elle est pour ainsi dire vidée de sa substance.
C’était déjà le cas pour la Société des Nations, l’ancêtre de l’ONU, avant la
Seconde Guerre Mondiale. Les Etats-Unis n’y avaient pas adhéré d’emblée… et
elle n’avait peu ou prou servi à rien.
Bien sûr, nous savons que l’OMS est essentiellement financée par le peu
recommandable Bill Gates et la peu démocratique République populaire de
Chine.
Il s’agit donc d’une organisation pour le moins douteuse, et dont le rôle a été
considérable dans la panique généralisée que fut la crise sanitaire.
Pourtant le geste de Donald Trump n’a pas consisté à jeter un simple discrédit
sur cette institution qui devrait autrement être dissoute.
Cela représente un tournant décisif pour le retour à une santé démocratique et
autonome, car cette forme de despotisme qu’est la gouvernance sanitaire
mondiale s’écroule enfin.
Et il y a lieu de croire que l’Europe ne pourra pas y faire grand-chose, malgré
ses tentatives d’y suppléer.
Une organisation antidémocratique ?
Revenons un instant, si vous le voulez bien, sur ce qu’a été l’OMS depuis « la
pandémie ».
Lorsque le Covid19 se déclare, l’OMS ne fait rien pour arrêter l’épidémie en
freinant le commerce international par exemple, et en limitant absolument les
rapports entre la Chine et le reste du monde.
Bien au contraire, puisque l’OMS est payée par la Chine, elle ne s’oppose même
pas aux déplacements des ressortissants chinois, ce qui entraîne une diffusion
rapide et mondiale du virus.
Les gouvernements occidentaux se « plient » alors aux injonctions de l’OMS.
Évidemment, il s’agit surtout d’une guerre sociale. D’un côté, les « élites »
occidentales, celles de la haute administration et de la finance – ce qu’on
appelle l’hyperclasse – de l’autre, le reste de la population.
L’hyperclasse s’accapare les centres-villes des grandes métropoles, remporte le
pactole en numérisant l’économie. Les investissements sur la médecine
rapportent aussi énormément.
La population « ordinaire », c’est-à-dire vous et moi, sommes confinés, n’ont
pas la possibilité de se révolter et voient leurs libertés les plus élémentaires
(expression, déplacement, soins) disparaître les unes après les autres…
Le coup d’État mondial n’aura pas lieu
Mais lorsque nous commençons à demander des comptes à nos dirigeants, ils
disent qu’ils cherchent avant tout à se coordonner avec leurs semblables pour
lutter contre un fléau « global ».
En somme, ils se déresponsabilisent en prétendant suivre les préconisations de
l’OMS, ce qui nous permet d’un peu mieux comprendre le rôle et le
fonctionnement de cette organisation.
Il s’agissait en fait de nous priver de démocratie en faisant valoir la médecine
comme étant supérieure au droit le plus élémentaire, qui est celui des peuples
à se diriger eux-mêmes.
La gouvernance à distance de l’OMS – les préconisations qu’elle impose à des
politiciens et des dirigeants d’entreprise serviles – est le contraire d’un
gouvernement élu, qui se réclame du peuple.
Ce qui explique cette crainte constante qui pesait sur nos épaules jusqu’à
l’élection de Donald Trump, cette terrible épée de Damoclès.
Car nous craignions jusqu’alors que l’OMS pût être capable d’un coup d’État
mondial avec le traité des pandémies qui faillit être signé en mars 2024 [2] .
Il aurait alors fallu une seule pandémie nouvelle et une panique aussi bien
orchestrée qu’en 2020 par les relais de l’industrie pharmaceutique, pour que la
liberté cesse tout à fait d’exister.
Tous les pays seraient tombés sous la coupe de l’OMS, du jour au lendemain.
Voilà pourquoi la décision de Trump résonne comme une libération : nous
pouvons encore rester maîtres de notre destin…
…même si pour le moment nous sommes dépossédés de la maîtrise de notre
santé.
Impératrice de la nuisance
Il se trouve que nos politiques de santé sont déjà chapeautées par une
gouvernance sur laquelle nous n’avons aucune prise, et qui décide, de fait, de
notre santé à notre place.
Il s’agit de celle de la commission européenne.
Cependant, elle-même commence à déchanter et Ursula van der Leyen, sa
présidente, que l’on appelle sur les médias alternatifs, « l’impératrice », a
décidé de baisser la voilure administrative.
C’est ainsi qu’a été mise en place par la Commission un plan appelé « Boussole
pour la compétitivité » [3] .
Dans le très byzantin langage des eurocrates, cela signifie que le programme de
santé européen se voit raboté d’un milliard, soit 20% de son budget environ.
Assurément, cela impliquait quelques campagnes d’accompagnement du
cancer qui pouvaient aussi bien être prises en charge au niveau national, du
moins en Europe occidentale.
Mais il ne faut pas oublier que ce programme de santé européen consistait
surtout à pouvoir usurper le droit national de chaque peuple à décider de sa
propre santé.
Il n’attendait qu’une nouvelle pandémie (et le feu vert de l’OMS) pour décider
de notre destin à notre place…
Or, une semaine après que Donald Trump ait quitté l’OMS (23/01/25), cette
machinerie administrative se trouvait dénuée de raison d’être.
Le coup de rabot de l’impératrice lui permet ainsi de récupérer de l’argent sans
désavouer les instruments désormais inutiles de sa gouvernance
antidémocratique.
Nous ne sommes pas sauvés pour autant, car la Commission sévit toujours, et
elle peut prendre des décisions scandaleuses au niveau sanitaire.
En particulier celle qui consiste, depuis le 10 février, à accepter jusqu’à 4% de
larves d’insecte dans le pain, le fromage, les confitures et les pâtes… [4]
Des agences inutiles (et louches)
En France, le désengagement de Donald Trump de l’OMS et ses conséquences
sur les politiques européennes de santé rétablit quelques limites. Nos
politiciens ne peuvent plus faire n’importe quoi.
Mais cette obligation à rendre des comptes à leurs administrés n’empêche pas,
depuis des décennies, que l’administration médicale soit devenue si obèse
qu’elle étouffe toute volonté de vraiment prendre soin de la population.
Rappelons qu’il y a dans les hôpitaux français autant de personnel administratif
que de médecins titulaires [5] .
Autre scandale, celui que représentent les agences de santé régionales (ARS),
qui sont une gabegie phénoménale.
Et à quoi servaient-elles ? Là encore, comme le programme de santé européen,
à nous gouverner médicalement en cas de nouvelle pandémie !
Malgré son inefficacité patente durant la crise sanitaire, un demi-milliard
d’euros se trouve dépensé annuellement dans cet appendice administratif
totalement inutile.
Il faut dire qu’en France, on parle de « mille-feuilles » administratif de façon à
ne pas trop s’en dégoûter. En réalité, il s’agit d’un abysse sans fond où
s’engloutit l’argent du contribuable…
On pourra bien sûr toujours attendre que le « vent de liberté venu des Etats-
Unis » se mette à souffler sur l’Hexagone. Mais ce ne sera pas suffisant.
C’est une refonte complète et absolue du système de santé dont la France a
besoin, avec des élus directement responsables de son fonctionnement et
rendant des comptes au peuple lui-même.
Pour cela, il faut un changement assez complet des mentalités… mais ne
désespérons pas. L’Amérique nous rappelle que la liberté finit par triompher,
quoiqu’il arrive.
Et rien que ça, ça ne peut que nous réjouir.
Dr. Thierry Schmitz
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