Soignez votre intestin, le reste du corps suivra

Chère lectrice, cher lecteur,

Beaucoup de maladies auto-immunes et d’intolérances alimentaires sont directement liées à une détérioration de la paroi de l’intestin. 

La médecine appelle cela la perméabilité intestinale. 

Il se trouve que ce fléau touche une part de plus en plus importante de la population occidentale, y compris française (mais aussi belge et suisse). 

Heureusement, contre cela il existe un acide aminé d’une simplicité élémentaire. Malheureusement, il est très rare dans notre alimentation. 

Or ce remède peut éviter et même résoudre des maladies auto-immunes en asséchant complètement leur raison d’être. 

Ce remède, c’est la L-Glutamine, et nous allons découvrir ensemble ses secrets. 

Même au plus mal, votre intestin n’a pas d’alarme

Les parois de votre intestin forment une « barrière intestinale ». Il s’agit d’un tissu particulièrement sophistiqué, autant pour les cellules qui le composent, que pour les fonctions chimiques qu’elles permettent. 

La fonction essentielle de cette barrière physique est de faire tampon entre d’un côté l’intérieur de l’intestin, où se produit la digestion, et de l’autre côté, les autres organes autour et la circulation sanguine. 

Cette fonction est assurée par une monocouche de cellules épithéliales, étroitement reliées entre elles par des jonctions intercellulaires, ainsi que par le mucus.

Toutefois, le terme de barrière intestinale peut prendre une signification plus étendue lorsqu’on tient compte de la capacité de l’intestin à se protéger de l’intérieur. 

Ainsi, elle permet à l’intestin de ne pas laisser errer les pathogènes qui accompagnent nos aliments, et de retenir aussi la flore bactérienne qui aide à la digestion. 

Le problème surgit lorsque la paroi intestinale n’est plus en assez bon état ni assez serrée. 

C’est ainsi que certaines très grosses molécules, comme des antigènes alimentaires ou des fragments de bactéries nocives, peuvent attaquer les parois de l’intestin. 

Cela démultiplie alors le risque de maladies intestinales (ulcères, diarrhées infectieuses), notamment des maladies chroniques et auto-immunes redoutables telles que : 

  • Le syndrome de l’intestin irritable
  • Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin
  • La maladie cœliaque
  • Les cancers digestifs

En plus, puisque les parois intestinales sont incapables de retenir les agents nocifs pour l’organisme, ceux-ci se répandent autour de l’intestin et favorisent d’autres maladies chroniques et auto-immunes : 

  • Allergies
  • Infections respiratoires
  • Arthrite
  • Choc septique

Les maux secrets de votre intestin

Qu’est-ce que votre intestin n’aime pas ? Mais alors pas du tout ? 

Le stress, d’abord, mais aussi la nourriture transformée et ultra-transformée. Les médicaments et en particulier les antibiotiques et les anti-inflammatoires jouent un rôle particulièrement néfaste. 

Les intolérances alimentaires peuvent être un signe de perméabilité intestinale, en particulier celles aux laitages et au gluten : elles provoquent une inflammation du système digestif qui les alimente en retour… 

Or ce cercle vicieux d’autodestruction de l’intestin conduit à une dégradation de la flore intestinale et à une irritation de la muqueuse, dont le mucus protecteur se détériore. 

Hélas, une paroi intestinale sans son mucus protecteur devient d’autant plus perméable…

Les toxiques entrent dans le sang et vagabondent dans les entrailles, mais aussi les métaux lourds, les allergènes, les germes, et même les nourritures non-digérées…

Quand l’intoxication devient aiguë, les maladies surviennent.

Il est pourtant simple d’en avoir le cœur net

Il existe en effet un test de perméabilité intestinale, et d’ailleurs assez simple. 

Son principe ? Les molécules sont plus ou moins absorbées par l’intestin selon leur taille : on les retrouve ainsi telles quelles lors de leur évacuation dans les urines. En particulier deux d’entre elles, le lacticol et le mannitol. 

Le lacticol, de grande taille, se faufile entre les cellules de l’intestin censées l’absorber, parce qu’il est trop massif pour l’être facilement. Au contraire, le mannitol, plus petit, est absorbé plus facilement. 

Normalement, la différence d’absorption entre les deux molécules est considérable : ne traversent l’intestin que 2 molécules de lacticol pour 100 molécules de mannitol.

L’examen consiste à faire absorber à une personne une quantité déterminée de lactitol et de mannitol, selon sa morphologie. Elle devra ensuite rester à jeûn deux heures, en ne s’hydratant qu’avec de l’eau. 

5 heures après, les urines montrent la différence d’élimination. Si le mannitol contenu dans les urines est proche en pourcentage du lacticol, la paroi intestinale est d’autant plus détériorée…

« L’intestin qui fuit » se traite très bien

La perméabilité intestinale, appelée en anglais « syndrome du côlon qui fuit » (leaky gut syndrome), dépend d’abord et avant tout de la qualité de votre flore intestinale. 

En effet, les bactéries qui habitent votre intestin lui permettent un fonctionnement optimal et lui évitent une détérioration autrement inévitable. 

Or ces bactéries sont en concurrence avec d’autres substances et organismes nocifs. 

Ainsi, le plus célèbre d’entre eux est le candida albicans, ce champignon qui provoque des fringales de sucre. Nous y reviendrons bientôt. 

D’autre part, Le sulfate d’indoxyl, une toxine, révèle une flore en putréfaction : il est un signe que vous devez réduire une alimentation trop riche en protéines. 

Une bonne mastication est très importante, car votre intestin ne peut pas faire tout le travail de dissolution. Les probiotiques peuvent également jouer un rôle de premier plan, ne les négligez pas ! 

Enfin, il est très important de choyer vos entérocytes, ces cellules de votre paroi intestinale qui permettent l’absorption des nutriments. A cette fin, il est nécessaire d’avoir une alimentation spécifique. 

Particulièrement en phospholipides que l’on trouve dans l’huile de krill ou de poissons gras, ainsi qu’en oméga 3 que l’on retrouve dans les noix et leurs huiles. 

Enfin, les entérocytes apprécient aussi beaucoup le zinc et les vitamines A et B9. 

Quand la redoutable candidose s’en mêle

La redoutable infection au champignon candida albicans est appelée candidose. En plus des redoutables fringales sucrées qu’elle impose à l’organisme, elle a d’autres effets particulièrement délétères. 

En effet, la chaleur et l’humidité sont traditionnellement responsables de candidoses locales, souvent au niveau des plis cutanés, entraînant rougeurs, douleurs, et prurit. 

Elle se situe dans les grands plis, tels que les aisselles, l’aine ou le fessier ; les petits plis tels que les orteils, et les perlèches, c’est-à-dire à la commissure des lèvres. 

D’autres muqueuses peuvent être atteintes telles que celles de l’anus et du sexe. Pour les femmes, cela peut aller jusqu’à des pertes blanches, des douleurs liées au rapport sexuel, voire un œdème vulvovaginal. 

Or le petit champignon, présent dans notre intestin et dans le vagin, est devenu fou avec notre alimentation très sucrée. 

Chez l’homme, cela ne se voit pas tellement (à part pour les difficultés à mincir…) mais cela peut aboutir à des infections de l’urètre ou du gland. 

Chez les femmes, la présence de candida dans le vagin est tout de suite plus problématique… 

Or la candidose démarre presque toujours dans l’intestin, à moins de prises régulières d’antibiotiques qui peuvent cibler le vagin. 

Si cette maladie est surtout la conséquence d’une alimentation trop riche en sucres raffinés en produits industriels et laitiers, en graisses de piètre qualité et viandes « saturées » d’antibiotiques, le stress joue aussi un rôle important.

Il en va de même pour les médicaments antiacides, la pilule contraceptive, la pollution, les métaux lourds et les produits chimiques… 

Ce champignon ronge votre intestin

Là où il y a surpoids, il y a souvent candidose !

Or le candida albicans est une levure qui sécrète des toxines fongiques qui rongent la muqueuse intestinale. 

S’en suivent une inflammation et une fragilisation de la muqueuse, et un accroissement de l’hyperperméabilité intestinale. Cela rend l’intestin poreux et permet la dissémination de la candidose dans tout l’organisme. 

Ce qui conduit à des problèmes digestifs, des épisodes de fatigue croissante et sans explication apparente. Les mycoses vaginales et les irritations, mais aussi les allergies et la baisse de l’immunité en sont les conséquences directes. 

Il peut y avoir des conséquences encore plus graves, telles que des problèmes respiratoires, hormonaux, voire psychiatriques. 

Or il s’agit d’un authentique cercle vicieux, car il s’auto-entretient : la candidose fragilise la muqueuse intestinale qui la laisse alors passer dans le sang pour et contaminer tout l’organisme. 

Elle acidifie et inflamme le terrain, et vous incite à consommer de plus en plus des aliments qui lui permettent de proliférer, comme le sucre…

La glutamine naturelle retisse vos intestins

La glutamine naturelle est l’acide aminé le plus abondant dans le sang et les muscles. Le corps peut en fabriquer, mais il n’est pas conçu pour en produire autant que notre mode de vie contemporain le nécessite. 

Elle est très appréciée des sportifs, car elle permet à l’organisme de se régénérer, surtout lorsqu’il sort d’un état de stress prolongé (blessures, traumatismes, inflammation, cicatrisation). 

La L-glutamine est la forme la plus simple à assimiler. 

C’est elle que l’on retrouve dans les aliments et les compléments alimentaires riches en glutamine. Sa synthèse se fait à partir de l’acide glutamique, lui-même obtenu par catabolisme d’autres acides aminés.

C’est simple, la L-Glutamine est ce qu’il existe de mieux pour maintenir l’intégrité de votre paroi intestinale, puisqu’il s’agit tout simplement d’une « brique parfaite » pour ces tissus. 

Ainsi, cela résout les problèmes de candidose et de perméabilité intestinale, et réduit les risques et les conséquences des maladies auto-immunes liées à l’intestin. 

Et ce n’est pas tout ! 

La L-glutamine a d’autres facultés très précieuses pour le bon fonctionnement de votre organisme : 

  • Une faculté de récupération après l’effort nettement améliorée
  • Elle permet de fabriquer la glucosamine, qui est le matériau même de vos tendons et de vos cartilages, contribuant ainsi à leur protection et à leur maintien
  • Elle maintient votre équilibre acido-basique, ce qui est essentiel pour conserver une bonne santé et une bonne forme. 

Pour tout vous dire, non seulement mes patients m’en réclament régulièrement, mais au moment où je vous parle, je suis sous cure ! Et je m’en porte beaucoup mieux… 

Si vous voulez tout savoir sur la L-glutamine que je privilégie pour mon propre usage (et celui de mes patients), cliquez ICI !

C’est souvent un tout petit élément qui décide du bon fonctionnement de tout votre organisme. Et pour beaucoup de femmes qui subissent les maladies auto-immunes et les intolérances alimentaires, elle est devenue un incontournable ! 

Portez-vous bien,

Dr. Thierry Schmitz

Sources

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