Un trou dans votre intestin ? (ce mal cause tous les autres)
Chère lectrice, cher lecteur,
Et si votre intestin était troué ?
Et s’il ne fonctionnait plus bien, au point de laisser passer les bons nutriments ?
Et si au contraire, il accueillait « à bras ouverts » toutes sortes d’éléments nocifs pour votre corps ?
Ce sont ces questions que soulève ce terme curieux de perméabilité intestinale, appelé aussi « porosité » intestinale à l’occasion.
On en a fait un syndrome médical, pour caractériser les cas des personnes qui en souffrent de façon chronique.
Pourtant, nous sommes tous concernés par la possible dilatation excessive des parois intérieures de nos intestins.
Contre cela, il existe aujourd’hui une molécule particulièrement efficace pour raffermir vos tissus intestinaux. Son nom, la L-glutamine (si cela vous intéresse, vous pouvez la trouver ici).
Elle permet de résoudre ce problème fréquent qui sape possiblement votre santé jour après jour.
Car si vous intestins « fuient », comme le disent les anglo-saxons, trois problèmes se posent rapidement.
Pas une catastrophe, mais 3 !
En cas de perméabilité intestinale, voici ce que vous risquez :
1/ la malnutrition : nombre de nutriments ne sont plus captés par votre intestin, sont évacués ou descendent directement dans le sang.
Résultat : vous n’apaisez pas les besoins de votre organisme et votre faim persiste envers et contre tout. La question du surpoids et de l’obésité dues à ce syndrome est d’ailleurs l’objet d’études en France même.
Or si vous n’avalez pas les bons nutriments, vos risques de maladies chroniques explosent… et ce sont les pires.
2/ l’intoxication. Votre intestin laisse passer dans votre organisme des molécules trop volumineuses, dont des toxiques, qui alourdissent le fonctionnement de votre organisme et pèsent lourd sur votre santé.
3/ Le risque de dépression. Trop d’éléments étrangers dans votre organisme finissent aussi par avoir une conséquence directe sur votre moral. La dépression, c’est votre esprit qui s’alourdit.
Or avec la dépression, la maladie de l’esprit comme l’appelaient les philosophes, n’est pas à prendre à la légère.
C’est une maladie chronique qui peut prendre longtemps à guérir, et elle peut avoir un impact très négatif sur le reste de votre santé.
Vous avalez votre carte de crédit (chaque semaine)
L’intestin a deux fonctions : l’une consiste à traiter les aliments pour en absorber les éléments nécessaires à la vie ; l’autre consiste à empêcher les éléments nocifs à votre organisme d’y rentrer.
Les éléments nocifs sont par exemples des substances chimiques, d’autres qui provoquent des allergies, ou encore des microbes qui peuvent causer des maladies (bactéries, virus, paramécies, amibes…)
C’est devenu un lieu commun depuis quelques temps, mais il semble que nous avalons chaque semaine l’équivalent d’une carte de crédit (5g de plastique). C’est du moins ce qu’avait établi un rapport du WWF en 2019.
Or le problème du plastique, même si seulement 1% pénètre un intestin normal – et donc significativement plus si votre intestin se relâche – ce sont les perturbateurs endocriniens qu’ils contiennent.
Phtalates, bisphénol… ils peuvent détraquer votre organisme sur le long terme, et là aussi, favoriser les maladies du foie et la dépression.
L’intestin protecteur
Votre intestin grêle (la première partie, juste après l’estomac), est plein de « poils » de moins d’un millimètre de haut : les villosités. En-dessous, s’étend une couche de cellules appelées entérocytes.
Ces dernières fabriquent des enzymes qui permettent de couper les nutriments pour en faire des éléments simples, assimilables par l’organisme.
Normalement, l’intestin grêle, appelé ainsi pour son caractère accidenté, grumeleux, est une barrière naturelle.
L’eau et les nutriments affinés passent entre les entérocytes, dans ce que l’on appelle les jonctions serrées.
C’est ainsi que l’intestin en bonne santé demeure imperméable aux bactéries indésirables et à toutes les grosses molécules indigestes.
Or parmi celles-ci on trouve des toxines (substances organiques nocives) et des toxiques (poisons chimiques).
Mais lorsque l’organisme laisse passer ces molécules nocives, c’est alors qu’on peut parler d’hyperperméabilité intestinale. Et elle ne se limite pas à l’absorption de molécules alimentaires mal calibrées…
L’arrivée de molécules indésirables dans votre sang peut susciter des réactions immunitaires inflammatoires, mais sur le long terme aussi, des allergies, des intolérances et même des maladies auto-immunes.
Quand la zonuline manque, les problèmes commencent
La zonuline est une protéine produite par votre foie.
La santé de votre intestin grêle en dépend, comme de sa capacité à servir de barrière pour ne pas laisser rentrer les éléments indésirables dans votre intestin.
Hélas, une production excessive de zonuline est le fait de personnes souffrant de porosité intestinale. De même, le gluten « détache » la zonuline et accroît cette porosité.
Or la porosité intestinale est présente dans des maladies inflammatoires et auto-immunes aussi graves que le diabète de type I, la maladie de Crohn, le syndrome du côlon irritable ou la maladie cœliaque.
Mais on a aussi trouvé une production excessive de zonuline chez les obèses qui souffrent de l’absorption de macro-molécules.
Cela joue un rôle important dans leurs apports caloriques excessifs et leurs problèmes de traitement des sucres, comme le diabète de type II.
D’autres troubles plus graves peuvent survenir : apparitions de tumeurs, troubles cardio-vasculaires, neurologiques, pulmonaires…
En somme, il vaut mieux avoir un intestin grêle en bonne santé !
Et pour cela, il faut éliminer la cause première de la perméabilité intestinale : la dysbiose, c’est-à-dire chute de la biodiversité intestinale dans votre intestin grêle, et ces fameuses bactéries qui le protègent.
Aimez votre intestin, il le mérite !
Pour ça, évitez de manger trop de gluten.
Même s’il est présent dans bon nombre de farines, son action négative sur la zonuline se répercute directement sur votre porosité intestinale.
Aujourd’hui, du gluten a été ajouté dans la plupart des farines pour leur donner plus de moelleux et mieux les aérer. Il est aussi utilisé dans les plats préparés pour leur donner du liant.
Evitez-les autant que possible pour cette raison, mais aussi pour leurs apports excessifs en sucres, sel et conservateurs nocifs.
Le pain au seigle contient moins de gluten que celui au blé ; il en va de même pour les farines « anciennes ». Certaines « farines », comme celle de chataigne, n’en contiennent même pas du tout.
Diminuez les aliments acidifiants, qui éliminent les bonnes bactéries de votre intestin, comme les sucres industriels (glucose, fructose ajouté), la viande rouge, les produits laitiers (hormis les fromages à pâte dure)
Favorisez les choux et leurs cousins (brocoli, chou-fleur, chou de Bruxelles, chou Romanesco, chou kale, chou vert, chou frisé, chou chinois).
De même, n’oubliez pas les nombreux probiotiques qui favorisent la bonne diversité bactérienne comme la choucroute, le miso ou le kimchi que vous pouvez trouver en gélules ici.
Glutamine : le pansement intestinal
La glutamine naturelle est l’acide aminé que l’on trouve le plus couramment dans le sang et les muscles. Votre organisme peut en fabriquer, mais pas suffisamment pour soigner votre intestin s’il est en mauvaise santé.
Elle est très appréciée des sportifs, car elle répare le corps des dommages qui lui ont été causés, notamment par l’effort lui-même. Elle est efficace sur les traumatismes, les brûlures, les infections.
Ainsi, elle facilite la récupération après le sport, mais elle facilite aussi la réparation des cartilages et des tendons, puisqu’elle sert de matériau à la fabrication de la glucosamine, l’élément qui leur permet de se « régénérer ».
Mais surtout, la glutamine donne à votre organisme la capacité de « recoudre » votre intestin parce qu’il redonne toute leur santé à vos entérocytes, les « gardiens » de votre intestin.
C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, contre la perméabilité intestinale, on n’a rien trouve de mieux que la L-glutamine.
Vous pouvez vous procurer celle que je prescris à mes patients avec des effets jamais démentis ici.
Chérissez votre intestin, il le mérite bien !
Dr. Thierry Schmitz
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