L’allopathie ? Une goutte dans l’océan de la médecine.
Chère lectrice, cher lecteur,
La médecine alternative est régulièrement attaquée dans les médias – mais je ne m’inquiète pas pour elle. Elle subit des attaques depuis 800 ans et elle est toujours là !
Toutefois, il est toujours étrange de parler de médecine alternative (par opposition à la médecine conventionnelle). Car ce qu’on appelle la médecine alternative était là bien avant.
Et elle risque d’être encore là bien après !
Voici pourquoi :
La médecine alternative tient sa revanche
Après la seconde guerre mondiale et l’interdiction du métier d’herboriste par le régime de Vichy de sinistre mémoire, on aurait cru la médecine naturelle morte.
Il n’y avait pas de médecine alternative. Il n’y avait plus que des magnétiseurs ou des coupeurs de feu, que l’on nommait « rebouteux ». C’était « des remèdes de bonne femme »…
La médecine médicamenteuse avait triomphé dans les universités. Et désormais, c’est tout l’inverse.
Aujourd’hui, les bons médecins savent que la médecine qui ne s’occupe que du physique et pas du rapport entre physique et psychologique, ça n’est bon que pour les chirurgiens.
Aujourd’hui, les huiles essentielles fonctionnent encore avec toute leur puissance alors que l’antibiorésistance a rendu tant d’antibiotiques inopérants sur des cas jadis bénins.
Surtout, il est apparu évident que la médecine qui traite le corps comme un bout de viande a atteint une limite.
Plus le temps passe, et moins les nouveaux traitements sont nombreux. C’est le principe de la loi d’Eroom : tous les 10 ans, deux fois moins de nouveaux médicaments.
Exactement comme la physique de Newton, qui n’est plus un domaine de recherche mais un outil technique, certes indispensable, mais servile.
La médecine a-t-elle encore une morale ?
Un terrible soupçon a fini par peser sur la médecine conventionnelle… et un soupçon parfaitement justifié. Car les laboratoires pharmaceutiques sont devenus une médecine boursière.
Cela signifie qu’il est beaucoup plus facile de lever des fonds pour des traitements de maladies incurables à long terme, qui représentent une rente, plutôt que pour un médicament qui soigne vraiment.
Sans compter les appendices génitaux tranchés, seins, testicules et prostates, sur un soupçon de cancer… avec les vies brisées qui vont avec.
Globalement, le dépistage des cancers, comporte des risques de mauvais diagnostic, avec à la clef des décisions drastiques pour des tumeurs qui se résorbent quelques fois d’elles-mêmes.
Cela pose des questions à plus d’un médecin. D’autant qu’il arrive que dans de rares cas, le dépistage soit cause de la maladie.
Certes les risques du dépistage sont positifs statistiquement, sur la population entière. Mais sur des individus particuliers, cela implique parfois des vies brisées1.
Et nous ne nous étendons pas ici sur les milliers de morts annuelles, en France dues aux médicaments (entre 10000 et 18000).
Ou encore sur les expérimentations médicales au seuil du trépas, et systématiquement fatales.
Homo sapiens, homo curans
En fait, le temps où la médecine conventionnelle – surtout la médecine occidentale moderne – a pu éclipser toutes les autres formes de médecine, aura été une parenthèse.
L’espèce humaine a la médecine ancrée en elle, parce que la médecine même lui est antérieure.
C’est ce que nous prouvent aujourd’hui les singes, ces mêmes singes qui se soignent sans prêter le serment d’Hippocrate.
Par exemple, il est désormais avéré que les chimpanzés avalent des feuilles pour débarrasser mécaniquement leur intestin des parasites, comme nous l’a démontré une récente étude2.
Les chimpanzés comptent également sur la moelle ingérée d’un parent africain de la marguerite, la vernonia amygdalina, pour se débarrasser des vers intestinaux.
les chercheurs ont aussi observé un individu souffrant de diarrhée s’aventurer brièvement hors du territoire d’origine du groupe pour manger une petite quantité de bois mort d’alstonia boonei.
Alors que cet arbre n’a absolument aucune vertu nutritive.
Ce ne sont pas les seuls animaux à faire ça : Les dauphins se frottent contre des coraux et des éponges antibactériens pour traiter les infections cutanées.
Avant même d’être humains, nous savions guérir
Plus récemment, un orang-outan de Sumatra a été observé en train de mâcher les feuilles de fibraurea tinctoria, une plante antibactériennes et anti-inflammatoires, pour résister à l’infection d’une plaie !
Ils utilisent également d’autres plantes pour surmonter les infections, notamment celles qui sont consécutives à leurs rixes sexuelles3.
Si les autres primates ont appris l’automédication, cela veut dire que cela est génétiquement ancré dans notre espèce, et que nous utilisons la médecine efficace des plantes réellement depuis la nuit des temps.
Face à cette médecine immémoriale un gros siècle de médecine exclusivement médicamenteuse ne représente pas grand-chose.
Mieux encore, cela veut peut-être dire qu’une médecine qui s’éloigne de notre capacité ancrée dans notre nature à nous soigner, ne marche pas plus, dans la réalité, que l’idéal de changer la nature humaine.
Avec les mêmes conséquences désastreuses lorsque cet idéal est poursuivi avec un acharnement proche du fanatisme…
L’être humain est ainsi un médecin en puissance. Cela fait longtemps que je n’ai pas lu une si bonne nouvelle.
Portez-vous bien,
Dr. Thierry Schmitz
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