Le psoriasis, cri d’alarme ?

Chère lectrice, cher lecteur,

Il y a quelques années, j’ai entendu l’un de mes confrères donner un petit nom au psoriasis ! Le « pso »… voilà comment il l’appelait. 

Je dois dire que j’étais un peu troublé, car le psoriasis n’est pas une maladie qui mérite qu’on la prenne tellement à la légère. 

Il est vrai qu’il ne s’agit pas d’un danger immédiat pour l’organisme, et qu’il ne vous menace pas au même titre que des maladies chroniques graves. 

Mais il s’agit d’une maladie auto-immune, qui peut avoir des conséquences directes sur l’apparence de ceux qui en souffrent, sur le visage ou sur les cheveux – où elle favorise l’apparition de la calvitie.

D’autant que les malades du psoriasis sont également sujets à d’autres maladies plus lourdes. Aussi, ce n’est nullement un mal « bénin ».

Le psoriasis reste nimbé de mystère

Il s’agit d’une maladie auto-immune qui se manifeste par des plaques rouges sur la peau, parfois assez épaisses. C’est en fait votre peau qui se renouvelle beaucoup trop vite. 

Généralement, les plaques se développent sur les articulations, particulièrement les coudes et les genoux. Mais elles peuvent aussi atteindre les mains, le cou, les ongles, la bouche et même le sexe. 

Parfois, lorsque les plaques sont trop épaisses, elles peuvent casser et saigner, ce qui peut être particulièrement gênant et même douloureux. :

Le psoriasis se manifeste par vagues, ou par cycles symptomatiques. 

Il peut y avoir des symptômes sévères pour quelques jours, ou quelques semaines, et ensuite ils peuvent disparaître presque complètement. Puis réapparaître de façon tout aussi incontrôlée. 

Ce n’est que lorsque tous les symptômes du psoriasis ont définitivement disparu que vous pouvez vous déclarer « en rémission ». 

Il faut aussi rappeler l’évidence : le psoriasis n’a rien de contagieux. Toucher le psoriasis de quelqu’un d’autre, même lorsqu’il saigne, ne « donne » pas le psoriasis. 

Votre peau se « bat » contre elle-même

Les médecins n’arrivent toujours pas à comprendre le fonctionnement exact du psoriasis. 

Mais la bonne nouvelle est que c’est une maladie auto-immune dont les patients arrivent à guérir – sans là aussi, qu’on comprenne exactement pourquoi. Mais des pistes sérieuses permettent de circonscrire le problème.

Déjà, il faut voir que le psoriasis est une maladie auto-immune, c’est-à-dire que c’est le corps, qui se trouve un défaut qu’il croit extérieur à lui et qu’il essaie de corriger sans arrêt. 

Il s’attaque lui-même, en somme. Ici, ce sont les lymphocytes T qui s’attaquent aux cellules de votre peau.

En réaction, la production des cellules de votre peau devient « folle ». Elles sont poussées jusqu’à l’épiderme où elles s’empilent, formant des plaques. De larges zones rouges, dues à l’inflammation, apparaissent également.

Tout ce qui déclenche et réactive cette maladie 

Personne ne connaît la cause « profonde » du psoriasis. Il y a le plus souvent un terrain génétique favorable, qui se complique par des « déclencheurs », le plus souvent à caractère inflammatoire. 

Il y a aussi, souvent, des problèmes psychologiques profonds qui sont liés à son apparition et à sa disparition, et qui requièrent un travail particulier sur soi.

La littérature médicale tient pour déclencheur classique du psoriasis le stress, l’alcool, l’absorption régulières de certaines drogues ou de certains médicaments, comme le lithium, un antidépresseur très connu. 

Les antihypertenseurs sont également en cause, qui augmentent différemment les risques de psoriasis : 

+ 67% pour les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine,
+ 40% pour les bétabloquants
+ 53% pour les inhibiteurs calciques
+ 70% pour les diurétiques thiazidiques

Il peut aussi arriver qu’une blessure, une coupure ou des coups de soleil réactivent le psoriasis, à cause de l’agression de la peau subie. 

Hélas, le psoriasis ne peut être que soigné en interne, et il implique un changement de votre hygiène de vie, psychologique et physique. 

Car sur le long terme, dans un tiers des cas, il peut donner lieu à du rhumatisme psoriasique – c’est-à-dire à du psoriasis compliqué par une arthrite, quasiment incurable par les traitements ordinaires. 

De plus, les malades du psoriasis sont plus enclins à faire du diabète de type 2, des maladies des reins, du cœur, ou de l’hypertension.

Saisissez cette occasion de changer de vie 

Lorsque le psoriasis devient véritablement handicapant, sur le visage par exemple, ou qu’il prend des proportions très larges, un traitement local peut être envisagé. 

Mais il faut le reconnaître, ce sont des traitements lourds, et leur efficacité est sujette à caution. Je ne saurai trop vous recommander l’ozonothérapie à ce titre, efficace dans les maladies auto-immunes. 

Pour cela, il faut vous déplacer dans un de mes centres de soins alternatifs soit en Belgique, en Espagne ou enfin à Monaco sur la frontière Italienne. 

Car la France n’apprécie pas ce traitement, qu’elle trouve menaçant pour son système de santé, alors que toutes les études prouvent son efficacité.

Prendre la décision de vous débarrasser du psoriasis est une question de changement d’hygiène de vie. Que vous le fassiez à 30 ans ou à plus de 70 ans, c’est toujours une bonne démarche. 

Evitez l’excès de sucre, d’alcool, de viande rouge, de tabac. Surtout, tout ce qui est plats préparés, nourriture préfabriquée, doit être évité absolument. 

Le mieux, à ce titre, est de vivre sans four à micro-ondes. Je pars du principe que tout ce qui va au four à micro-ondes est mauvais pour la santé. La façon dont s’est préparé est détestable ; la façon dont c’est cuit l’est tout autant. 

Moins de stress, plus de lumière

Il est difficile d’éviter le stress dans nos vies, mais il est possible de lui échapper régulièrement, de relâcher la soupape. 

Le sport est important, de même que la méditation, même si le premier a la préférence des hommes ; le second, des femmes. 

Dans tous les cas, si vous parvenez, avec un régime sain, à revenir à un poids sans excès, c’est que vous avez déjà commencé à évacuer une bonne part de ce stress qui fait que votre corps se bat contre lui-même. 

Le soleil, également, est important. Or l’Europe n’est pas assez ensoleillée en hiver, donc pour parer à cette carence en lumière, et spécialement en rayons ultraviolets, la luminothérapie est recommandée. 

Si vous aimez cela, sachez qu’il existe aujourd’hui des lampes de luminothérapie que vous pouvez vous procurer. L’investissement est conséquent, mais pas inabordable.

L’essentiel est de prendre soin de vous !

Dr. Thierry Schmitz

Sources

2 commentaires sur “Le psoriasis, cri d’alarme ?

  1. Le fait que vous parlez parfois de méditation ou vous faites référence à la spiritualité, me rejouis d’avantage.
    Je suis bouddhiste et je partage le principe que l’esprit a un grand pouvoir sur le bien être physique et psychologique .
    Merci ,donc.

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