1 Français sur 4 intoxiqué à l’arsenic

Chère lectrice, cher lecteur,

J’ai régulièrement l’occasion de vous parler des métaux lourds. Toutefois, cette menace reste plutôt abstraite pour la plupart d’entre nous, j’en suis bien conscient.

Pourtant, les métaux lourds sont un véritable poison.

Ces particules toxiques s’enfoncent profondément au cœur de votre organisme, et entraînent le mauvais fonctionnement de nos organes au long des années. 

En un mot, les métaux lourds rongent lentement votre santé, comme des piverts rongent l’écorce des arbres.

Comme toujours dans les cas d’empoisonnement, le vrai problème est qu’il est invisible.

Enfin une étude nationale sur l’intoxication

Jadis, qui venait empoisonner le roi ne versait pas le poison sous ses yeux. De même, je n’ai jamais vu personne boire des goutelettes de mercure ou saupoudrer son café d’arsenic.

Autant dire que jusqu’ici, par manque de statistiques officielles, nous étions dans un flou intégral.

La seule chose que nous pouvions évaluer, c’était la teneur des métaux lourds dans certains aliments.

On savait par exemple que plus d’un tiers des contaminations au mercure aux Etats-Unis étaient dues à l’ingestion de thon[1]

Mais, ô surprise d’entre les surprises, il semble que l’Etat français ait décidé d’en avoir le cœur net. C’est un sujet qu’il prend réellement au sérieux, en atteste l’étude de 2001 du Sénat sur le même sujet[2].

Dans la récente étude sur l’alimentation appelée Esteban, le dernier volet en date évalue l’empoisonnement alimentaire et en particulier en métaux lourds.

Et comme vous avez pu le deviner dès le titre de ma lettre, le résultat n’est pas fameux.

L’arsenic, poison d’hier et d’aujourd’hui

S’il est quelques fois difficile de se représenter l’effet des métaux lourds sur l’organisme, cela devient bien concret avec l’arsenic.

En effet, il est utilisé comme poison depuis sa « découverte » par l’alchimiste Geber, il n’y a pas moins de 1200 ans.

L’empoisonnement par l’arsenic passait inaperçu, et donc était utilisé par la noblesse italienne du moyen-âge et de la Renaissance, et par les Borgia, entre autres.

On s’en servit pour les exécutions de hauts dignitaires en Corée, comme arme pendant la première guerre mondiale, et pour un meurtre encore en 2005, dans le Maine.

Madame Bovary, dans le classique éponyme, se suicide à l’arsenic. Les meurtres et les suicides à l’arsenic sont légion dans la littérature policière. 

Mais comment est-ce possible, encore aujourd’hui, que l’arsenic intoxique un quart de la population française, comme le révèle l’étude Esteban ?   

D’après l’étude Esteban, si 27,7% des adultes sont contaminés à l’arsenic, cela est dû aux mollusques et aux crustacés qui emmagasineraient le métal lourd dans leur chair.

D’ailleurs, ce n’est pas absurde, car le taux d’intoxication redescend à 2,8% chez les moins de 12 ans, qui ont moins d’appétit pour les fruits de mer, plutôt difficiles à manger et d’abord moins facile.

Les métaux lourds de mamie, c’est fini

Lorsqu’on épluche le rapport[3], les différences avec les observations du sénat de 2001 sautent aux yeux.

En 2001, les inquiétudes du Sénat relevaient de 3 facteurs :

  • la vétusté de l’habitat, dont les canalisations et les peintures contenaient beaucoup de plomb, responsables du saturnisme
  • Les boues industrielles, qui se retrouvaient dans l’eau potable, avec des intoxications à l’arsenic et au cadmium (le métal des piles, entre autres)
  • Les plombages au mercure, réputé tenir des années pour remplir les cavités dentaires, mais dont le contenu se dispersait dans l’organisme et se retrouvait dans les cadavres.

Aujourd’hui, ces causes d’intoxication sont caduques.

La désindustrialisation et la surveillance étroite de l’eau potable a réduit le pourcentage de métaux lourds ; les habitats, dotés de nouvelles normes, ont été pour beaucoup rénovés.

Reste le problème des plombages au mercure, bien sûr, où la France, qui les autorise encore sur les adultes, est plus archaïque que la Russie par exemple, qui les a interdits…

Mais cela n’empêche pas que le problème des métaux lourds n’a pas été résolu.

Pire encore, il est devenu insaisissable.

L’incontrôlable pollution des océans

Ce qu’on n’a pas pu anticiper, il y a 20 ans, c’est la pollution invraisemblable des océans, qui a fait s’accumuler énormément de métaux lourds et de composants chimiques dans la chair des poissons – dont les plastiques.

Car, de son côté, l’usage du plastique, notamment alimentaire, a aussi énormément augmenté, et il contient des traces de métaux lourds, comme l’arsenic par exemple.

La mode des sushis, qui a envahi le monde avec ses poissons crus – on en trouve aujourd’hui jusque dans les campagnes italiennes ! – a aussi contribué à faire rentrer les métaux lourds accumulés dans la chair des poissons jusque dans nos assiettes !

Ce qui a conduit les auteurs du rapport à indiquer que les 2 principales sources d’intoxication aux métaux lourds étaient devenues le poisson et… le tabac.

Or le tabac est moins consommé qu’auparavant, et donc personne n’ignore plus ses méfaits. Insister là-dessus, c’est occulter une réalité beaucoup plus voyante et choquante. 

Une intoxication généralisée ?

Auparavant, on citait 4 métaux lourds principaux : le plomb, le mercure, le cadmium et l’arsenic.

On leur a ajouté l’aluminium ces dernières années qui, pour être plus léger, ne se révèle pas moins toxique que les autres. Le problème est qu’il est encore énormément employé, jusque dans les ustensiles et les emballages de cuisine…

Ce qui apparaît dans l’étude, c’est que tout l’on retrouve de tous les métaux potentiellement toxiques chez presque 100% des participants !

  • Arsenic
  • Mercure
  • Chrome
  • Cuivre
  • Nickel
  • Plomb
  • Antimoine
  • Cobalt
  • Etain
  • Vanadium
  • Aluminium
  • Molybdène
  • Uranium

Ces métaux se retrouvent dans des quantités conséquentes, et possiblement dangereuses chez chacun d’entre nous.

Le problème soulevé très discrètement par l’étude, c’est

1/ Que vous et moi, nous sommes TOUS EXPOSÉS, quel que soit notre lieu de vie ou notre condition sociale. C’est un fait que les professionnels de l’agro-industrie devraient garder en tête, car eux et leur famille subissent aussi leurs arrangements avec la viabilité des produits.

2/ Nous ne savons pas d’où ces intoxications proviennent exactement. Pour les métaux lourds « classiques », la situation est mieux connue, car due aux rejets de l’industrie ou à la pollution océanique. Les causes restent inconnues pour les autres.

3/ Nous ne savons pas les dommages que ces métaux peuvent faire à notre organisme. L’aluminium, retrouvé en quantités importantes chez les malades d’Alzheimer, laisse entrevoir des « intoxications » encore inconnues[4].

Finalement, ce que ce rapport nous fait comprendre, c’est que nous vivons dans un monde de plus en plus artificiel.

Rester à l’abri de la pollution universelle, en ville ou à la campagne est devenu presque impossible. Alors, quelle est la solution ?

La solution, elle, existe depuis longtemps.

Elle consiste à arracher tous les métaux nocifs de votre organisme. C’est un processus qui s’appelle la chélation, et qui peut se faire de façon parfaitement naturelle.

Ces aliments-pincettes vous retirent le mal

Certains aliments charrient malgré eux des métaux lourds dans votre organisme.

C’est particulièrement le cas de la chair des poissons gras les plus gros, tels que le thon et le saumon, qui accumulent tous les toxiques de la chaîne alimentaire qu’ils dominent.

Ce qui est d’autant plus regrettable qu’ils sont pleins d’oméga3 indispensables au bon fonctionnement du cerveau, et qu’ils sont presque introuvables en version « saine ».

D’autres aliments, au contraire, vous permettent d’extirper les métaux lourds, d’après un principe appelé chélation (du grec ancien « pincettes »).

Je veux bien sûr parler de la spiruline et de la laminaire japonaise, une algue qui mériterait d’être mieux connue.

La spiruline sauvera-t-elle l’humanité ?

La spiruline est une micro-algue qui vit dans l’eau depuis 1,2 milliards d’années, l’une de nos très très lointains ancêtres.

Hélas, pour avoir été trop à la mode, elle a aujourd’hui une réputation de futilité qui ne lui va pas du tout.

En effet, très appréciée des véganes, elle est surtout connue pour colorer en bleu les smoothies, ces cocktails laitiers prisés des jeunes métropolitains branchés.

Or la spiruline est un aliment tout à fait sérieux !

Nous parlons ici d’une réserve de nourriture presque inépuisable pour l’humanité, et d’une soupape de respiration pour notre civilisation écrasée sous sa propre pollution.

La spiruline est notre très lointain passé, mais elle fera de plus en plus partie de notre avenir, pour ses incroyables qualités nutritives.

Car elle est composée à plus de la moitié de protéines, et les protéines saines sont devenues très rares dans l’alimentation moderne — à moins que vous ne cultiviez vos légumes et que vous n’éleviez votre viande vous-même, bien sûr.

L’autre qualité indéniable de la spiruline : elle se nourrit des métaux lourds, les plus nocifs pour l’organisme humain.

Hélas, cette qualité possède son revers !

Si la spiruline que vous avalez a été élevée dans un lieu pollué… elle n’absorbera pas vos métaux lourds, mais vous rendra ceux qu’elle a déjà absorbés !

D’où l’importance de trouver une excellente spiruline, hors de tout soupçon…

Celle que je recommande s’appelle Phycosens, c’est de la phycocyanine, c’est-à-dire la quintessence de la spiruline, extraite toute fraîche et conservée dans des flacons hermétiques.

Avec une telle spiruline, non seulement vous avez accès à une nourriture exceptionnelle du point de vue énergétique, mais vous serez débarrassé de ces toxines qui encrassaient votre organisme durant des années sans que rien n’ait pu les déloger…

Une algue purificatrice ? 

La laminaire japonaise a des capacités de chélation hors du commun. Elle montre, s’il le fallait encore, que la mer est une source de santé sans équivalent, et elle ne devrait jamais être le dépotoir des industries humaines…

Vous pouvez trouver assez facilement de la laminaire japonaise dans le commerce, mais attention, il faudra en essayer plusieurs avant de trouver la qualité qui vous convient.

Pour sa part, elle est connue pour contenir :

  • De l’iode, indispensable à la fonction thyroïdienne, donc à l’équilibre des hormones et de l’humeur en général.
  • De l’alginate, cette substance qui mange littéralement tous les métaux lourds (mercure, aluminium, cadmium… mais même jusqu’au cobalt et au radium). Il permet notamment d’évacuer le strontium et le cadmium dus au tabagisme.
  • Du fucoïdan, un anticancer très puissant, évalué scientifiquement pour susciter l’autodestruction des cellules cancéreuses (l’apoptose).
  • La laminarine, un anti-radioactif de première qualité. Elle a d’ailleurs été éprouvée sur les patients après la catastrophe de Tchernobyl. Son effet a été éprouvé à nouveau après Fukushima[5].

Rappelons que l’on a retrouvé de l’uranium chez 100% des cas de l’étude Esteban !

Voilà pourquoi la laminaire japonaise est une alliée précieuse que vous pouvez vous procurer facilement pour vous débarrasser des métaux lourds.

Si toutefois cuisiner de l’algue japonaise plusieurs fois par semaine pendant plus d’un mois vous rebute, vous pouvez toujours recourir au Metout, qui est certifié AB – donc bio jusqu’au bout des ongles – sans sucre ajouté, sans OGM, et parfaitement compatible avec un régime végan.

En vous souhaitant une vie légère et sans métaux indésirables !

Dr. Thierry Schmitz


Sources

[1] https://www.medisite.fr/nutrition-mercure-le-poisson-responsable-de-la-plus-grande-contamination-est-le-thon.4708196.524222.html

[2] https://www.senat.fr/rap/l00-261/l00-261.html

[3] https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/pollution-et-sante/sols/documents/enquetes-etudes/impregnation-de-la-population-francaise-par-les-metaux-et-metalloides.-programme-national-de-biosurveillance.-esteban-2014-2016

[4] https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/32627-Maladie-d-Alzheimer-forte-exposition-l-aluminium-cause

[5] https://www.oatext.com/Exploration-of-food-materials-and-components-showing-the-suppressing-effect-on-absorption-of-strontium-and-the-promoting-effect-on-excretion-of-cesium-in-vivo.php

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