La source de la vie, à portée de main

Chère lectrice, cher lecteur,

Et si être de bonne humeur et voir la vie du bon côté n’était qu’une question d’alimentation ?

Et s’il ne vous manquait que ce petit nutriment pour atteindre le bonheur ?

Après tout, comme le disait un célèbre ours qui danse, il en faut peu pour être heureux !

Vous êtes fait comme vos ancêtres, mais en meilleure santé !

Nous sommes toujours les mêmes êtres humains, quelles que soient les époques où nous vivons.

Nous sommes faits des mêmes corps, des mêmes doutes, des mêmes questions.

Et nous sommes sujets, à 99%, aux mêmes maladies que nos ancêtres – et ce en remontant jusqu’à l’Homme de Cro-Magnon.

Apprendre à mûrir exige les mêmes efforts qu’autrefois, même si nous vivons aujourd’hui plus longtemps.

Cependant, des maladies qui touchaient jadis une personne sur 100 000, touchent aujourd’hui une personne sur 10.

Faute d’accéder à l’immortalité, une longévité en bonne santé semble déjà une bonne affaire.

D’ailleurs, quiconque a mis la main sur son arbre généalogique a pu voir qu’il y a un siècle encore, atteindre l’âge de 70 ans était un exploit, alors qu’aujourd’hui, c’est la norme.

Mais j’en conviens tout à fait : la vie en bonne santé n’est jamais assez longue !

La sagesse : une alliée pour votre santé

Une fois que nous avons admis comment le monde fonctionne, c’est à nous de savoir prendre le recul nécessaire.

Je ne dis pas que c’est facile ! Mais c’est libérateur…

Si effectivement il n’y a rien de nouveau sous le soleil, et qu’on ne poursuit jamais que du vent, pourquoi ne pas profiter de nos amis, de notre famille et des bons moments entre nous quoiqu’il advienne ? 

Après tout, les opinions des uns et des autres, ce ne sont que des mots.

Et même si vous êtes quelqu’un de très haut placé, vous n’allez pas changer le cours de l’histoire à vous tout seul.

L’important, c’est quelquefois de savoir faire preuve d’auto-dérision, de lâcher prise, et de remettre votre bien-être au centre de vos préoccupations.

On aime les autres comme soi-même, nous enseigne Aristote, dans l’Éthique à Nicomaque. 

Si vous ne vous aimez pas, si vous ne vous faites pas du bien, alors comment voulez-vous aider les autres ?

Leur rendre service ? Leur faire du bien ? Servir même votre cause, si vous en avez une ? 

Que ce soit la fin d’un monde ou le début d’un autre ne change rien à l’affaire.

Apprendre à prendre soin de vous et vous faire plaisir est votre point d’ancrage dans cette vie !

Ne vous fiez pas aux nouvelles (elles n’existent pas)

Vous l’entendez tous les matins à la radio, et vous le voyez le soir à la télévision : les nouvelles sont mauvaises.

Mais elles l’ont toujours été ! Et tout le monde se fiche des trains qui arrivent à l’heure !

Certaines périodes sont plus agitées que d’autres : il faut être plus prudent, faire preuve de plus de prévoyance.

Mais cela ne veut pas dire qu’il faille paniquer en permanence, au point de perdre toute lucidité !

Au contraire, c’est un vrai exercice philosophique que chercher du bon dans le mauvais et de se méfier de ce qui paraît 100% bon, car en réalité, rien n’est tout blanc ou tout noir.

C’est le sens du symbole du yin et du yang, le fondement de la sagesse extrême-orientale.

Le soleil est toujours là pour vous

Pour les philosophes matérialistes de l’Antiquité[1], le monde n’est fait que d’atomes.

Tout le reste, ce n’est que des paroles, comme le dit la chanson.

On peut s’en accommoder ou les contester, ce n’est la plupart du temps que du vent. 

Mais cette philosophie a un seul défaut, comme j’en fis autrefois part au regretté Jean Salem, qui en était le grand expert français.

Elle ne prend pas en compte la lumière.

Or s’il y a une chose qu’ont en commun toutes les architectures sacrées, c’est la lumière.

On la retrouve dans la forme, l’emplacement et l’orientation des bâtiments sacrés, mais aussi à travers les vitraux, où elle se met à raconter des histoires !

L’Ecclésiaste reprend en grande partie la philosophie matérialiste, mais il ajoute cette musique des yeux qu’est la lumière du soleil.

« Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, dit-il. Tout n’est que buée. »

Or la buée, c’est ce qui s’efface devant la chaleur du soleil.

Aujourd’hui, nous savons que notre idée de Dieu prend sa source dans le culte du dieu-soleil Râ des Égyptiens[2].

C’est parce que le soleil, c’est cette lumière qui fait le monde, la lumière de la conscience.

Que l’on soit croyant ou athée, quel bonheur et quelle lucidité existent sans ce soleil qui illumine nos journées ?

Mais quand nous manquons de soleil, que faire ?

Eh bien, il n’est pas interdit d’en imiter les effets, en compensant sa rareté par des apports de vitamine D, liposomale de préférence : c’est elle qui pénètre le mieux au plus profond de votre organisme. 

Et si vous rallumiez la chandelle de la joie dans votre cerveau ?

Et si cette chandelle ne s’allumait qu’avec le briquet de la vitamine D ?

Car c’est un fait : on ne réfléchit et on ne sent pas les choses de la même façon avec et sans soleil !

Prenez-soin de vous, et respectez vos apports en soleil – surtout l’hiver !

Dr. Thierry Schmitz

Sources

Sources :

[1] Démocrite, Epicure, Lucrèce et les atomistes en général. Anthony Arthur Long, David N. Sedley, Les Philosophes hellénistiques, Tome 1 – Pyrrhon – L’Épicurisme, Garnier Flammarion, 2001

[2] Eric Voegelin, Ordre et Histoire I : Israël et la Révélation.

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