Punaises de lit : chassez-les naturellement

Chère lectrice, cher lecteur,

Comme vous le savez depuis un certain mois de mars 2020, on voit pleuvoir les urgences factices. 

Alors, ne minimisons pas : les punaises de lit sont un réel problème sanitaire, mais les journalistes ont décidé d’en faire récemment une cause nationale. 

Car avoir des punaises de lit, c’est infernal. Mais vous pouvez vous en débarrasser, comme l’ont fait la plupart des gens qui y ont été confrontés. 

Voici donc quelques conseils essentiels, naturels et parfaitement gratuits.

Personne ne s’attaque aux causes

Les punaises de lit, il n’y a nullement à en rire. Mais jusqu’ici, heureusement, il n’y a pas encore un foyer sur trois qui en est atteint. 

Aussi, ce fléau m’est-il apparu légèrement moindre que la crise de la baie des cochons, Tchernobyl ou Fukushima, que beaucoup d’entre nous ont vécu. 

Allez savoir, ma sensibilité aux paniques médiatiques, à force de tocsins trimestriels, a fini par s’émousser. 

Mais là où ma sensibilité est à vif, c’est devant ce spectacle désolant et pourtant devenu complètement ordinaire, de la misère dans les grandes villes occidentales. 

Or cette situation, à laquelle nos politiques refusent de remédier, est la cause de beaucoup de saleté, et voit se multiplier la vermine.

Et les vermines, parce que nos dirigeants sont devenus fous, ne sont pas éliminées, car tenues pour des animaux comme les autres. 

Ainsi, à Paris, les rats sont ainsi appelés par la mairie des « surmulots », et on se garde bien de les éradiquer pour ne pas fâcher les élus animalistes. 

Sauf que les élus de Paris – désormais à la pointe de la bêtise, après avoir été la tête pensante du monde – jouent avec la santé de leurs administrés. 

Aujourd’hui, ce sont les rats qui s’ébattent partout, les punaises de lit… 

Demain, le retour de toutes sortes de maladies qui risquent de rendre nos villes beaucoup plus dangereuses qu’elles ne le sont déjà. Et pas seulement les métropoles…

Car les maladies, comme la vermine qui les porte, se promènent loin et vite.

Il faut s’en occuper au plus vite

Le casse-tête que pose la punaise de lit, c’est qu’elle est tenace. 

Aussi il est chaudement recommandé de s’occuper d’elle avant qu’elle n’envahisse vos meubles, vos armoires et votre lit lui-même. 

En effet, les punaises aiment la chaleur humaine, et elles ont donc tendance à s’installer dans les draps, mais parfois aussi jusqu’au plus profond de nos matelas. 

Si l’infestation de votre matelas devient totale, vous n’avez plus qu’à le jeter. Et un bon matelas, ça coûte fort cher. 

Exactement comme l’éradication tout aussi coûteuse des punaises de lit par la chimie. Comptez environ 500€ pour un 60m2. 

Mais passer votre appartement au peigne fin, quitte à inspecter le moindre meuble et à démonter les plinthes, ainsi qu’à laver tous vos vêtements et votre literie à 60° minimum, c’est épuisant. 

Cela devient même insurmontable si vous êtes très âgé, souffrant, ou pire encore, handicapé. 

A partir de ce moment existe deux types de solutions : techniques ou naturelles. 

Votre santé respiratoire est aussi en jeu

Il y a eu récemment des cas d’intoxication aux insecticides. Généralement, les punaises de lit y résistent particulièrement bien. Beaucoup mieux que vos poumons. 

Certains s’obstinent à poser des pièges chimiques (un peu comme la mort-aux-rats), ou encore des répulsifs à base d’ultrasons. Sans grand résultat, à part celui d’enrichir ceux qui vendent ces dispositifs. 

Il existe des pièges qui ont l’air de fonctionner, comme de plonger les pieds de votre lit dans des pots remplis de sucre et de levure (pour les attirer par un festin fatal). 

Un autre piège assez savant consiste à acheter ou à fabriquer des sous-pieds de lit entourés de mini-fossés tout lisses que ne peuvent plus grimper les bestioles. 

Mais si votre lit est contre le mur, elles pourront toujours grimper dessus pour venir vous embêter la nuit…

On vous parle de vous doter de tissus anti acariens, qui décourageraient aussi les punaises de lit. Il faut faire très attention de ce point de vue-là. 

En effet, le tissu de bambou a une très bonne réputation, car il fait peu de poussière, donc peu de résidus où peuvent se cacher et se nourrir les bestioles. Au contraire de la laine, qui peluche beaucoup. 

Mais il existe aussi beaucoup d’autres tissus qui sont traités chimiquement, d’oreillers en mousse recouverts d’un traitement et de tissus synthétiques (donc faits de pétrole), qu’il s’agit d’éviter autant que possible. 

Car, contrairement aux tissus synthétiques que vous pouvez porter la journée, vous passez votre nuit à respirer ces produits nocifs, et ce, 365 jours par an. 

Aussi, il est important de privilégier les traitements naturels contre les nuisibles. 

Ces remèdes naturels qui résolvent le problème

  • Passez souvent l’aspirateur, nettoyez votre maison au vinaigre blanc, lavez toujours vite vos vêtements pour éviter les odeurs fortes. Inspectez vos vêtements et lavez-les très soigneusement de retour de voyage, mais aussi après être allé dans des lieux très fréquentés. 
  • La « terre » de diatomée. Les diatomées sont des fossiles de micro-algues à la structure minuscule et si complexe que la science n’a pas encore réussi à la reproduire. Il se trouve que cette poudre a l’effet d’un acide très puissant sur les punaises de lit : elle perce leur carapace et empêche leurs pattes d’adhérer aux surfaces. Vous pouvez en mettre dans des coupelles sous vos pieds de lit par exemple, mais aussi partout dans votre maison si vous avez eu le malheur de voir prospérer cette vermine. Vous pouvez en trouver au supermarché.
  • De l’huile essentielle de lavande vraie – Si vous voulez celle que j’emploie personnellement pour prévenir l’incursion de tous les nuisibles, cliquez ICI
  • Un spray assainissant à base d’arbre à thé et de ravintsara. C’est celui que j’ai utilisé pendant toute la période de la pandémie pour protéger mon cabinet. Avec une réussite avérée. Vous pouvez vous le procurer ici

Je crains moins pour ma part les punaises de lit que ce qu’elles laissent augurer : un avenir où la vermine deviendrait un problème ingérable. 

C’est ce qui s’est passé très souvent en Occident, et encore plus durant les périodes de guerre, jusqu’à la seconde guerre mondiale incluse. D’où la nécessité de vous prémunir. 

Un homme averti en vaut 2, un homme préparé en vaut 4 – et ça vaut aussi pour vous, mesdames ! 

Dr. Thierry Schmitz

Sources

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