Si votre cerveau était un moteur (voici son huile)

Chère lectrice, cher lecteur,

Je dois vous parler de quelque chose d’important aujourd’hui, et qui vous concerne vous et moi, tous les jours : 

Il s’agit de la santé de votre cerveau. 

Pendant longtemps, nous avons cru que le cerveau vieillissait irrémédiablement. Ce n’est vraisemblablement pas le cas, du moins, pas avant les 90 ans. 

En effet, une étude a montré que le cerveau possédait les ressources pour former de nouveaux mécanismes pour la mémoire jusqu’à l’âge de 90 ans (au moins)[1]. 

Alors, bien sûr, vous lirez partout (et ici aussi), la forte recommandation d’entretenir votre cerveau à tous les âges de la vie. 

Même si vous n’aimez pas lire, aujourd’hui avec les podcasts, vous pouvez continuer à apprendre et à vous informer – sans compter les jeux tels que les mots croisés, fléchés, les sudokus etc… 

Mais on oublie toutefois LE problème N°1, celui qui dissuade la plupart des gens de faire des exercices intellectuels. 

Il s’agit du mauvais entretien alimentaire du cerveau. 

Vos pensées sont embrumées ? Détoxifiez

Il est vrai que votre cerveau réclame beaucoup d’énergie – c’est d’ailleurs ce qui distingue l’espèce humaine, qui a le plus volumineux cerveau de tout le règne animal. 

Mais l’énergie seule, à savoir l’apport calorique, ne suffit pas. 

Et si en plus, vous lui donnez des éléments qui bloquent ou détraquent son fonctionnement, vous commencez à voir que la vie devient beaucoup plus compliquée : 

  • Difficultés à vous concentrer
  • Difficultés à vous souvenir, même de choses évidentes, de noms que vous utilisiez si souvent, de ce que vous avez fait le week-end dernier, même. 
  • Difficultés à remplir des tâches très simples, parfois, ou une énorme fatigue qui vient lorsque vous pratiquez des tâches intellectuelles. 

Lorsque le cerveau fait défaut, on se sent dépossédé de soi, de ses propres capacités, et c’est un sentiment terrible. 

Hélas, ce sentiment est partagé même par des personnes de plus en plus jeunes, dont le cerveau est intoxiqué très fortement. 

Il est donc venu le temps de la détox cérébrale, car sans elle, votre cerveau ne se remet jamais en marche. 

La détox cérébrale en 10 petits gestes 

  • Pas de Linky : faites-le retirer pour cause d’électrosensibilité, ou ne le faites pas installer. Il existe aussi des cages de Faraday ajustables. 
  • Ne dormez jamais avec votre téléphone portable dans votre chambre, éteignez le Wifi au moins la nuit
  • Ne prenez aucun appareil connecté autre que vos appareils informatiques
  • Passez du temps à la campagne si vous le pouvez, loin de la ville
  • Evitez à tout prix l’aluminium, particulièrement dans les déodorants, ainsi que dans les crèmes
  • Faites attention lorsque vous achetez du poisson et des fruits de mer, ils sont souvent remplis de métaux lourds
  • Faites si possible un bilan sanguin pour voir si vous êtes intoxiqué par des métaux lourds 
  • Évitez à tout prix les plombages au mercure, remplacez les vieilles peintures et les vieilles tuyauteries au plomb si vous le pouvez
  • Si vous vous livrez à des hobbies qui emploient du plomb (modélisme ou tir par exemple), lavez-vous très soigneusement les mains après chaque séance. 
  • Evitez de respirer les produits de jardinage, qui sont notoirement neurotoxiques. 

De l’huile pour les pistons de votre cerveau

Il y a un carburant spécifique au cerveau : de la graisse (il est essentiellement composé de lipides), et pas n’importe laquelle.

Il s’agit des acides gras, et particulièrement, des acides gras dits « polyinsaturés ». Derrière ce nom un peu compliqué se cache une réalité très concrète. 

Ces molécules sont de 2 types : oméga-3 et oméga-6. 

En effet, pour que votre cerveau fonctionne à plein régime, il faut qu’il ait des oméga-3. 

Le plus courant d’entre eux est l’acide alpha-linolénique, que l’on retrouve dans certaines huiles végétales, de lin ou de chanvre, par exemple. 

Celui-ci est transformé par votre corps en deux substances essentielles à la réflexion et à la mémorisation, l’EPA et le DHA.

On appelle même ce dernier acide cervonique, parce qu’il a été découvert dans le cerveau et qu’il est en fait le matériau dont sont faits les rouages cérébraux. 

Mais pour que votre corps transforme l’acide alpha-linolénique en EPA et en DHA, il faut que vous ayez un bon équilibre entre oméga-3 et oméga-6. Or notre régime alimentaire contemporain privilégie beaucoup plus les oméga-6… 

C’est ce qui avait jadis fait dire aux médecins de Harvard qu’on pouvait éviter près de 100 000 morts par an aux Etats-Unis en ajoutant des oméga-3 à leurs menus [2] !

Mais il y a un moyen d’assurer un fonctionnement optimal de votre cerveau en consommant directement de la DHA ou acide cervonique. 

Car si vous cherchez à retrouver une pleine capacité intellectuelle, si vous travaillez beaucoup ou si vous vous lancez un défi – avoir un cerveau en pleine forme est absolument nécessaire. 

Et je ne fais pas exception : il m’arrive, malgré une consommation certaine d’aliments riches en oméga-3, de me complémenter pour garder mon esprit parfaitement affuté. 

La « peau » de vos neurones, c’est lui

Vos cellules ont besoin des oméga-3 EPA et DHA pour leurs membranes, c’est-à-dire pour leur enveloppe extérieure. Ces matériaux constituent entre 1/5e et UN TIERS de la composition de cette membrane. 

Certains tissus de votre corps ont spécifiquement besoin de DHA, c’est le cas de votre rétine, qui est composée à 19,5% de DHA, des testicules (8,7%) et de votre cerveau (7,2%)

Cela ne signifie pas que le DHA ne soit qu’un élément négligeable de votre cerveau, bien au contraire. 

En effet, il est essentiel au fonctionnement des membranes cellulaires de vos neurones, qui sont les cellules cérébrales par excellence. 

Si vous voyez et si vous pensez, c’est parce que vous avez reçu assez de DHA pour que votre rétine et votre cerveau se développent convenablement et ce dès la gestation – c’est votre mère qui a fabriqué le DHA pour vous. 

À l’âge adulte, le cerveau est constitué de 60 % d’acides gras dont 14 % sont des oméga-3, parmi eux 97 % sont du DHA.

Le DHA est essentiel à la souplesse des membranes des neurones et à la communication électrique entre les neurones : ce qui vous permet de penser. 

De plus, il assure de bons apports de glucose, principal carburant du cerveau. 

Il a été étudié et prouvé à de nombreuses reprises que la supplémentation en DHA combattait le déclin cognitif même et surtout dans les cas de maladie d’Alzheimer.[3]

Sans lui, la vue baisse inexorablement

Le DHA est l’un des composants indispensables de la rétine : on l’y retrouve à environ 20%. 

Alors bien sûr, votre vue ne s’améliorera pas radicalement avec du DHA, mais votre rétine, pour sa part, aura tous les éléments pour ne pas se détériorer. 

Dire que le DHA est inutile pour la vue, c’est un peu comme de dire qu’il ne sert à rien de se brosser les dents, puisque ça ne les fait pas repousser !

Or c’est le DHA qui permet de traduire les signaux lumineux en messages nerveux. Il favorise également la sensibilité et l’adaptabilité de l’œil à la lumière.

Il est présent dans les photorécepteurs : il est le seul composant capable d’assurer leur survie et de freiner leur disparition.

Il s’avère donc essentiel pour prévenir et pour diminuer les risques d’usure rétinienne.

Enfin, le DHA est également important pour votre système circulatoire : il participe à une diminution d’une pression et d’un rythme cardiaque excessifs. 

Il aide à la fluidité sanguine, il protège l’élasticité et la souplesse des parois des vaisseaux. Il réduit la circulation des triglycérides dans le sang, qui ont une mauvaise tendance à former des caillots. 

Il est également indispensable à une grossesse saine et au développement cérébral de l’enfant. Il vaut mieux qu’il soit intelligent, non ? 

Pour ma part, je fais régulièrement des cures de DHA, afin de garder une parfaite acuité cérébrale et une bonne santé visuelle. 

Le DHA que je prends est élaboré selon un principe qui permet une parfaite absorption. Si cela vous intéresse, n’hésitez pas et cliquez ICI

>>> Je veux en savoir plus sur le DHA pour booster mon cerveau et ma vue <<<

Portez-vous bien, 

Dr. Thierry Schmitz

Sources

[1] Moreno-Jiménez, Elena P.; Flor-García, Miguel; Terreros-Roncal, Julia; Rábano, Alberto; Cafini, Fabio; Pallas-Bazarra, Noemí; Ávila, Jesús; Llorens-Martín, María (2019). Adult hippocampal neurogenesis is abundant in neurologically healthy subjects and drops sharply in patients with Alzheimer’s disease. Nature Medicine

[2] https://www.seafoodsource.com/news/food-safety-health/omega-3-deficiency-causes-up-to-96-000-deaths

[3] Joseph F. Quinn et al. Docosahexaenoic Acid Supplementation and Cognitive Decline in Alzheimer Disease, A Randomized Trial, JAMA, novembre 2010

Si vous avez une question sur cet article, vous pouvez la poser ci-dessous.

En raison du nombre important d’inscrits, le Dr Schmitz ne pourra pas vous répondre personnellement. En revanche, il prendra connaissance de votre question et répondra aux questions les plus fréquemment posées et mettant les réponses au dessous l'article.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *